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Full text of "La liberté (1934-06-27)"

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il se dit et s'écrit des choses qui, 1 


y à cinq ans, auraient fait traiter de 
rèéveuis et de visionnaires ceux qui 
les auraient dites ou écrites C'est 
donc que l'on commence à compren- 
dre que la valeur définitive de la 
société ne se-calcule pas uniquement 
en piastres. 

11 y a longtemps que l'Eglise a | 
jeté le cri d'alarme à l'endrait de, 


l'assainissement des idées. Un politi- 
cien qui aurait, il y a quelques an- 
nées, parlé de se résigner à son sort 
er de s armer de courage aurait pro- 
bablement' provoqué une hilarité gé- 
nircle et le ridicule l'aurait tué. En 
cette année 19944, on a vu un homme 
se lever pour précuer l'évangile de la 
sol'darité humaine, en plein parle- 
ment, et on l'a écouté avec atiention 
et même respect. 

La grande base de toute société, 
c'est la famille, et c'est de la pra- 
que des vertus familidles que naît 
le patriotisme dont découlent néces- 
sairement l'amour et le respect . du 
prochain. Eh étant de bons patriotes, 
pon Nip nous observous nos 
devoirs en le passé, mais nous 
faisons oeuvre de bons citoyens et de 
bons chrétiens, car le patriotisme est 
un idéal et en cultivant un idéal, 
nous élaignons les soucis purement 
matériels et les occasions d'envie et 
de rañcune, ces deux filles de l'or- 
gueil qui sont la cause de tant de 
souffrances pour les peuples et les 

Mes chers amis, soyons donc pa- 
triotes et servons une cause qui, en 
nous éloignant du terre-à-terre, nous 
réformers. Il est certain et nous 
l'admettons tous, que le monde a be- 
soin de réformes; mais l'erreur, c'est 
de croire que les gouvernants puis- 
sent les faire sans que les individus 
changeñt. Autant vaudrait prétendre 
pouvoir orgeniser des bandits de 
grand chemin en société philanthro- 
pique. ‘ 

Accomplissons notre devoir d'état 


M. Louis-Philippe Gagnon | 
M. Louis-Philippe Gagnon félicite 
le président et l'exécutif de la Bocté- 


mieux que d'autres races À nous as- 
similer les problèmes, mais à la con- 
dition de travailler. I1 faut avoir le 
culte de la compétence dans tous les 
domaines, c'est cela seul qui nous 
sauvera et nous devons tout faire 
| pour l'obtenir. Comme le disait ré- 
|“emment S. E. Mgr. Yelle, “les cir- 
«snstances actuelles noug forcent à 
ne pas être des médiocrités.” 

En terminant, l'orateur insiste d'u- 
ne manière spéciale sur l'importance 
d'améliorer notre langue. C'est l'un 
de nos plus beaux apanages et nous 
ne ferons jamais trop pour én favori- 
ser l'épanouissement. Pourquoi ne 
Pärlerions-rus pas le français, dans 
la vie courante, comme nous l'écri- 
vons? Ce que nous reproche la popu- 
lation anglophone, ce n'est pas tant 
de mal parier l'anglais que de mal 
parler notre‘ propre langue. Si le 
français ne devait pas être mieux 
respecté dans vingt-cinq ans qu'il 
l'est aujourd'hui dans la bouche de 
quelques-uns d'entre nous, ce serait 
à se demander s'il vaut la peine de 
s'imposer tant d'efforts et de sacri- 
fices pour le conserver. Nous avons 
une langue claire, élégante, la plus 
belle qui soit: elle exige d'être parlée 
avec netteté et précision. 

R. P. Desjardins, S.3. 

“Voici un substantiel résumé du dis- 
cours du KR. P. Desjardins: 

L'exécutif de la Saint-Jean-Bap- 
tiste a suivi une tradition en invitant 
comme ôraleurs conjoints de cette 
assemblée un laique et un prêtre. 
Notre célébration "nationale a tou- 
jours revêtu le double caractère de 
fête civile et de fête religieuse, parce 
que pour nous, Canadiens français, 
Religion et Patrie, c'est tout un. Le 
prêtre canadien-français a deux aspi- 
rations: voir Dieu conûu et aimé 
dans la patrie, voir la patrie heureu- 
se et prospère sous l'égide de son 
Dieu. Le citoyen canadien-français, 
lui aussi,—le vrai, l'authentique, ca- 
nadien-français, porte dans son 
coeur deux grands amours, l'amour 
de la Patrie, l'amour de la, Religion. 
Chez nous, plus on est prêtre, plus 
on est patriote; et, de même, pius 
on est patriote, plus on est croyant. 
Mgr Bourget disait: “Le religieux 


de chape jee, mais pratiquens ne patriotisme étant un bien de famille 


il 


2eme 
AE 
{ 


HE 


H 


Munro a écrit à gloire des 
niers de 1n pt prêtres 
et laïques. 


Uho.pentes 0. sobquite rdigiouss 
donne naissance à la colonie. Les rois 
de FraL”e, leurs ministres, leurs fon- 
dés de pouvoir au Canada,—ies -«u- 
ments officiels en font foi,-—-mettent 


belle gloire. Car d'autrès races ont 
fourni au Nouveau-Monde de mer- 
veilleux explorateurs,  défritheurs, 
soldats, etc. Mais notre mérite exclu- 
sif, C'est que nous avons été des 
planteurs de croix. Nous allons com- 
mémorer le 4e centenaire de la dé- 
couverte du Canada phr. Jacques 
Cartier. I! prit possession du 501 en 
plantant la croix du_Christ sur la 
pointe de Gaspé. C'est un acte de 
foi qui ut le point de départ de toute 
us? série de gestes semblables ac- 
compiis par nos explorateurs, nos 
missionnaires. 
fait remarquer: nous avons marqué 
tout ce continent du symbole de no- 
tre croyance. Descendants des fon- 


nous gardons à nos ancètres une in- 
signe gratitude. Possesseurs d'un hé- 
ritage de foi, nous garderons indisso- 
lublement unis l'amour de la Religion 
et l'amour de la Patrie. 

L'Eghse, en retour de l'honneur 
que nous lui avons acquis, nous a 
rendu de signalés services. Durant 
surtout cette période de transition 
tragique où tout un peuple catholi- 
que et français passa brusquement 
sous la domination d'une puissance 
étrangère et, à cette époque, fanati- 
quement anti-romaine, une seule for- 
ce sociale nous resta au milieu de nos 
ruines, l'Eglise, le clergé cathoiïique, 
la paroisse catholique. C'est elle, 
mieux que le traité de Paris, qui nous 
a conservé notre langue, nos libertés 
civiles, et nous a permis d'opposer à 
toites les. machinations du protes- 
ltantisme, religion du vainqueur, une 
résistance que rien n'a pu fléchir. 
Quand nos pères n'avaient plus de 


“drapeau autour duquel se railier, ni 


sé tournèrent vers l'église et le pres- 
bytère du village. De là leur vint le 
salut. Le ‘miracle canadien”, 
étonnante survivance, nous le devons 
à notre clergé patriote, à l'Eglise. | 
Nous lui devons par-dessus tout :e | 
maintien de cet idéal catholique et | 


que entièrement voué au Culte idola- | 
trique des biens de la terre, fait au- 
jourd'hui de notre race le plus solide 
rempart de la civilisation chrétienne | 
en ce pays, et, demain peut-être, si 


elle reste fidèle sa vocation, une 


: Congrès général de T'Association d Education! 


GRAND BANQUET' DU GENTENAIRE DE LA. ST-JEAN:BAPTIST E; ME 


dateurs d'une civilisation chrétienne, | 


de chefs civils pour les conduire, ils | les-Edouard Gagné. archidiacre 


Jeanne Chavanne, Académie Saint-Joseph 


tre 


—"# 1e Chabnbre des Cobimunes les rejoint pa par 60 


88% 


CLASSE B— Médaille du Conseil Provencher des Chevaliers de Colomb 


Adèle Dupuis, Couvent de Letellier ren 


es 1, 


GRADE VII 
CLASSE A:-Prix provincial 


<a 


\ v 


Ver" 


Ë CLASSE B-—Prix provincial 
Rosa Huberdeati, Couvent de Saint-Lazare .__:. 
Agnès Vermétte, Ecole Saint-Jean-Baptiste-Nord 


GRADE VI 
CLASSE B—Prix proniacial 
Adèle Brémaud, Couvent de Sainte-Agathe . 


GRADE V 
Correction non terminée. Paraîtra prochainement. 


-94Y, 


GRADE IV 
CLASSE A—Frix provincial 
Yvette Arnal, Académie Saint-Joseph 


CLASSE B—Prix provincial 


Alice Arnal, Couvent de RE: 


e 898% 


LASSE C—Piix provincial 


Jean-Paul Hébert, Ecole Bourret, Aubignÿ 
L'abbé Groulx l'a|° 


REGINA —- Le chef. des cultiva- 


teurs-travaillistes de la Saskatche- 
wan, M. M. J. Coldwell, a reçu de 
son médecin l'ordre de cesser tout 
travail durant deux où trois semai- 
nes 


SASKATOON -— Une société fas- 
ciste qui vient de naître dans le con- 
té de Pelly, s'est donné comme mis- 
sion l'expulsion de tous les juifs du 
Canada, Sa constitution jui donne 
le même idéal que le mouvement na- 
ziste allemand. 


‘“REGINA — Il est probable qu'un 
député fermier-travailliste démis- 
sionnera en faveur de M, J. Gold- 
well, chef du parti fermier-travaillis- 
te, défait aux élections. M. Cokwall 
pourrait ainèi prendre la direction 
parlementaire de l'opposition. 


QUEBEC — M. le chanoine Char- 
du 
Chapitre métropolitain, à Québec, est 


décédé à l'Hôtel-Dien, à l'Age de 77 


notre | #ns et 8 mois. 


TORONTO-—-Henry Arthur Sifton, 
fils de feu Arthur Sifton, propriétai: 
|re de journaux.et- homitffié politiquè; 


maladie. 


OTTAWA — Une session spéciale 
de la légisiaturé de l'Ontario sera 
convoquée peu après le 15 juillet, an- 
monce le premier minisfre élu Hep- 


grande f2rce d'expansion catholique | burn, si M. Bennett supprime le se- 


français qui, sur un continent pres- | est mort à 43 ans après une lofiguer 
dans le monde. (Seite à ln page 6) cours direct À cette date. 


4 


_— 


2 


56% 


: LONDRES — Le prince de Galles 
est entré dans sa quarante et uniè- 
me année samedi. 


‘ PARIS — La Chambre des’ dépu- 
tés a adopté un projet de loi char- 
seant,un comité d'enquêter sur l'im- 
portation du blé étranger. 


ROME — L'Institut International 
l'Agriculture estime qu'à la suite de 
la sécheresse, la récolte de blé en 
Europe donnera 280,000,000 de mi- 
ñhots de moins que l'année dernière. 

—— 0 4h 4 — 


Les résultats définitifs en 
ï Saskatchewan 


0 


REGINA —Les rapports définitifs | 


de l'élection annoncent les résultats 
suivants: 


Libéraux élus .… _… Li] 
Fermiers-travaillistes 5 
Conservateurs (1) 
Electin remise 1 
y =. 

55 


En 1929, Z4 conservateurs avaient 
été élus et 11 progressistes accor- 
dèrent leur appui à l'administration 
de M: Andersôn. Les libéraux avaient 
fait élire 28 députés sur un total 
de . 63. 

Le premier acte du gouvernement 
sera de-rappeler la loi scolaire adop- 
tée à la dernière session et qui dans 
l'esprit de M. Anderson devait met- | 


tre l'école hors de l'influence politi- | 
que. Cetle loi est contraire à tous | 


les principes libéraux et contraire à 
la volonté de la population et lé nou- 
veau premier ministre élu étudie dé- 
jà les mesures à prendre pour l'em- 
pêcher d'entrer en vigueur le ler- 
août prochain. 


cl 


| LÉ LS Et Là: 


CS 
nr meghsemnre nettement mme emmmmenmensemmimequeene 


OTTAWA — La banque du Ca- 
nada 'n'émettra pas de billets bi- 
lingues mais simplement des “bii- 
lets Trançais et des biilets anglais. 
Le wremier ministre s'est mis à che- 
val- sur la constitution et, posant 
nettement, brutalement, In question 
de confiance, {1 a fait rejeter l'amen- 
dement de M. Ernest Lapointe. 

M. Bennett n'a pas manqué de 
citer au long la fameuse déclaration 
de Laurier, en 1907, à la Chambre 
de Communes, sur une résolution de 
M. Armand Lavergne qui demandéit 
déjà de la motnate.et des timbres- 
poste bilingües. 
Le, gouvernement l'a entvres par 
un vote de 69 à 42. Par le même 
vote, l'amendement Lapointe a été 
rejeté et le texte nifis das le bill 
par M. Rhodes a été adopté. 

T1 n'y a que quatre députés con- 
servateurs qui n'ont pas tenu compte 
de la question de confiance et qui 
ont voté pour l'amendement Lapoin- 
te. ‘Ce sont MM. Onésime Gagnon 
(Dérchester,) J. A. Barrette (Ber- 
tiier-Maskinongé,) _J. L. Duguay 
{Lac Saint-Jean), et Henri Larue 
(Matane.) i 

. Le vice-président de la Chambre, 
M. Armand Lavergne, qui est gra- 
vement , malade depuis  pluëleurs 
mois, avait, faitun effort , as- 
élstor. au débat sur cette-iiäestion. 
Son intention- était de parler après 
M, Bourasda, d'appuyer de son dis- 
cours et de son vote l'‘amendémént 
Lapointe. 11 a été forcé de se reti- 
rer, péniblement, sur ses deux bé- 
quilles, avant la fin de la séañce. 

Neuf votent contre 

Neuf conservateurs de langue 
française ont voté contre l'amende- 
ment Lapointe, ce sont: MM. Maurice 
Dupré, solliciteur général; Sam Go- 
beil (Compton), Geo Laurin (Jac- 
ques-Cartier), Raymond Morand 
(Essex-Sud), J. L. Baribeau (Cham- 
plain), Charles Bourgeois (Trois-Ri- 
vières), François Laflèche (Rich- 
motid Wolfe), Charles Belec (Pon-) 


tiac), -J. Eugène Tétreault (Shef- 
ford.jt 
Les autres ministres (@e Québec 


n'ont pas voté. M, Säuvé, ministre 
les Postes, était, dit-on, pairé: avec 
M. P. A. Séguin, député libéral de 
‘Assomption-Montcalm. Ni M. Du- 
ranleau ni M. Cahan n'assistaient à 
la séance. 

Un seul libéral anglais, M. J. L. 
Brown, (Lisgar, Man.,) a voté: con- 
re l'amendement Lapointe. 

Tous les autres votes libéraux ont 
été pour l'amendement de même que 
celui de M. Henri Bourassa. 

Tous les votes conservateurs ont 
été ‘contre l'amendement, de même 
que tous les votes de la cécéefte., 

M. Ernest Lapointe | 
L'ancien ministre de la justice 
présente son amendement qui est 
d'ailleurs très simple. I] s'agit de| 
pp per le mot ‘‘ou'’ par le mot! 
| " dans le texte du paragraphe n 
Pré l'article 24 du projet de loi. M, 
Lapointe voudrait que la fin de ce| 
paragraphe se lise comme suit: ‘’Tou- | 
tefois, les billets libellés en anglais! 
et en français doivent être disponi- 
| bles lorsque requis." 

1] s'agit simplement de faire le 
choix entre deux méthodes d'émis- 
sion pour les billets. 11 a la certitu-| 
de que celle qu'il préconise par son 
amendement est la plus pratique et 
la plus commode, Pourquoi le gou- 
vernement et toute la Chambre ne| 
| l'accepteraient-ils pas? 

Le premier ministre 
M. Bennett dit qu'il n‘ignore pas | 


la campagne de presse qui s'est | 
| faite eu sujet de cette question et} 
| qui a fortement soulevé les senti- 


|ments dans divers groupes. Lens | 


là Province de Québec on a aë- 
noncé comme trajtres à leur race | 


ceux des députés qui n'ont pas voulu 
accepter les vuds de M. Lapointe à 
propos de billets Vuanes pour,,la 
Banque du Canada. 

M: Bennett rappelle ävec force dé- 
tails le débat qui eut lieu, le 26 té- 
vrier 1907, à ln Chambre des Com- 
munes, à propos mage À à 
de timbres-poste fi Qi 
note que le NT vor actue 
la Mage api M: Armand Lavergne, 
ainsi ‘actuel député de Labellp. 
M. prieur à faisaient aiors 
partie de Ja Chambre ,et partici- 
palent au débat. 11 s'agissait d'une 

ution. de.M, Lavergne de 
dant que le français tAt mis aur le 
même pied que l'anglais, 

Laurier 

Sir, Wifrid_ Laurier, qui F 
alorgf premier ministre, 
l'amendement suivant à la } 
tion: ‘‘La langue française, est pe 
fait aussi bien que constitutionnetlé- 
ment sur un pied d'égalité avec ae 
£lais,” 

Kt-dans son discours, Laurier PI 
clgrait! ‘Sans doute, 11-y a dé grét- 
des circonstances où le .f ; 
doit être parité, 11 y a des cérém 
publiques où 11 faut qu'il soit | 
se CIRE un, peu lofn, je j 1 
que d'affirmer qu où 5 
que le français “rs s emors 
toute ovcasion-et 
rublic doit être re à és ( 
d'un côté ét éf anglais de l'ai 
Je coniprends, paf efémple, que mon 
honorable ami veut que tes btitété :‘ 
de bénque soient Veritas ul 3 en 


français soit en angiäis.” 


La majorité 

“Rien n'est plus faux que dé” “ 
départir d'un droit constitutionnél; 
s'écrie M. Bennett, Rien n'est plié 
fatal qu'un effort pour imposer À 
une majorité la volonté d'une mifiô- 
rité lorsque les droits sont fixés pâr | 
la loi. Depuis quand la  volofité 
d'une minorité doit-elle préval 
sur celle de la majorité? er + 
quand les minorité doivent-alles “fi- : 
sister pour que l’on néglige la © 
titution et prive les majorités 4 
leurs droitd? C'est là la questions 

Le maintien de la loi d' 
pour ceux auxquels la constitution 
accorde l'égalité en vertu de 
ticle 133, est une question ..de vie 
ou de mort pour le gouvernemeñli. 
Nous nous en tiendrons à cela ou 
nous_ tomberons. Le premier  F=- 
uistre invite la Chambre à 1af 
flexion. Il rappelle que les sta 
les journaux et les débats, de” 
Chambre sont publiés dans 
deux langues. 11 demande de biéñ 
y songer avant de réclamer que l'on 
tasse fi des claires dispositioïis dé LT 
loi qui ont été observées. jonc” 
solxante-sept ans, | 

M. Mackenzie ar 1 di 

Le chef du parti Mbéral, 
kenzie King répond au pare 
nistre. 11 dit que contrairement à! 
qu'avance M. Beñnett, M. a: 
Lapointe n'a jamais demandé LL 
emende la constitution, en cette - 
faire des billets bilingues. Ce n'est 


pas une question de’ constitutiôt 
mais de méthode . d'émission 


{billets pour répondre le mieux & 


besoïns du pays et promouvoir 
l'harmonie entre les deux groupes. 
Quelle est la méthode la plus sa- 
tisfaisante pour nous, de langus 
anglaise, quand il s'agit ‘de, cetté 
monnaie de la Banque du Canada? 
Lorsque nons recevrons un qu 
ment quelconque en billets, al 
rons-nous mieux le recevoir € 
plétement en billets français où 
billets anglais; où ne serait-11 k 
mieux de les recevoir ‘dans 1é# 
| deux latigues à Ib fois? C'est toute 
la question. Ces billets cireuletof 
d'un bout à l'autre du pays, Q 


|(Suite à 14 deuxième page)” 


3 et 


RC REDI SOIR 


«Mardi et mercredi 


# 


4 juillet 


l'a 


EN 


-… 


RS 


Ÿ 


Li Javimbre 8 614 3 mois de l Apolo: 
Æétique Une loterie au profit de la 
.Palestre Nationale favorisant notre 


.hégion à 8. E. Mgr Yelle. 

Décembre, mois des questionnaires 
l'un était destiné à compléter 

tiotre nouveau systéme de fiches; 


nt: Janvier a été le mois de l'AC.IC. 

A cette occasion et grâce À la bien- 
vetilante hospitalité que nous accorde 

"le journal la “Liberté”, une série de 
‘'einq articles a été publiée dans ses 

-:colonnes. Mgr Yelle ayant bien voulu 

accepter d'en écrire le premier. 

, Février, selon la coutume établie 
r le Comité central, est demeure 
mois de l'Epargne. C'est en ce 

: mois que germa l'idée de la fürma- 

‘ Hon des cercles de Jeunes Jardiniers. 

De concert avec l'‘‘Extension Ser- 

nVce” dy département provincial d'a- 

& griculture, nous comptons aujour- 

d'hui une quinzaine de ceroles. 

Mars était le mois de. la Bonne 

‘Presse. Encore ici, par une série d'ar- 
ficles dans la “Liherté”’ avec l'encau- 
ragement de S. E. Mgr Yelle, nous 
avons pu préparer les esprits à notre 

mois de propagande en faveur du 
bon journal. Deux pétitions ont été 

‘lancées, l'une originaire du cercle St- 
Norbert de’ Letellier, demandant un 

fonctionnaire bilingue à la ferme ex- 

périmentale de Morden; liautre, a- 

‘dressée au premier Ministre, M. Ben- 

i nett, à M. Duranieau, Ministre de 
la Marine et à M. "fhom&s Maher, 

: Vice-président de la Commission ra- 

- diophonique, quant au français à ja 

… Fâdio. Le comité a aussi réuni le con- 
seil des cercles de ville pour facili- 

" Ler le rouage de chacun. 

#” Le mois d'avril a vu le déctanche- 
ment de la campagne d'abonnements 
à la “Liberté”. 14 cercles sont en- 

‘trés dans le mouvement et ont réali- 

‘sé jusqu'à aujourd'hui le total de 171 

ræéabonneménts et 54 nouveaux abon- 

,pements, soit ün montant de $449. 
Enfin, le Comité est venue en aide 
au Bazar du Collège. 

C'est grâce À notre président ré- 

gional qui, par son installation, nous 

‘permettra de sortir un bulletin men- 
-«#uel pour la région. Ce bulletin désor- 
mais sera tonnu sous le :nom de 

: l'Animateur et ses collaborateurs se- 
‘ront les acéjistes. 

Depuis le mois de février, 10 cer- 
['eles ont été visités et le cercle de 
Notre-Dame de la Miséricorde de 

.F'Tle-de-Chênes a été affilié. 


“Rapport annuel des cercles 
de l'Union Régionale de 
” :  Saint-Boniface 


ti D: 


Bien que nous ayons adressé des 
l'éreulaires à 26 cercles de la région, 


°%47 nous ont fait parvenir leurs comp- 


tes rendus Un cercle n'a rien en: 
| woyé, cependant nous le savons en 
»- pleine activité. 5 cercles n'ont donné 
aucun signe de vie, tandis que trois 
. Autres sont encore en formation. Dix 


f MAL EN TRAIN? 
Pa rai Hal 


ErsE 


| propagande pour la “Liberé”, 


:ses réunions au Collège, il n'a pas les | 
‘“teraintes de savoir les mémbres dans 


SRE | 


pad. épargne lé jardinage, la crise 
l'étude, l'apostolat et l'au- 
torité dans TA AC.IC.: on commente 
les circulaires du comité régional et 
les articles de, ja “léberté et l'on 
discute opportunité de s marier 
jeune ou vieux. 

Comme action, ils ont l'entretien et 
la surveillance de la salle paroissiale 
et de la patinoire, l'organisation des 


membres adorateurs; le service du 


café aux retrafants éloignés; la dif- 
fusion de la Bonne Presse, la forma- 
tion de clubs de Jeunes Jardiniers 
et de balle-molle, une séance au pro- 
fit ‘du sanctuaire, la part prise au 
banquet paroissial et 1x requête du 
à la radio. : 
La Vérendrye de St-Boniface 

Le cercle à tenu 8 réunions régu- 

lières; la moyenne d'assistance est 


de 76%. J 


L'étude comprend: la restauration 
sociale; l'enseignement du français 
au Canada avant et après la, Con- 
quête, et en Acadie; les Eclaireurs 
<anadiens-français; l'avènement de 
Galilée; l'histoire manitobaine: l'af- 
faire Scott; l'orchestre moderne avec 
illustrations lumineuses et sonorés; 
enfin deux débats publics: “Nos en- 


fants parleront-ils français dans 295 


ans?"-et ‘Radisson est-il un type à 
proposer comme modèle à la jeunesse 
écolière 7?" \ 

On s'occupe de la diffusion de la 
“Liberté” et on organise des soirées 
intimes. Le Cercle La Vérendrye peut 
se piquer d'avoir un de ses membres 
au Congrès fédéral l'an dernier. 

Notre-Dame de la Miséricorde de 

l'Ile-de-Chènes 

Le cercle N.-D. de la Miséricorde 
est nouvellement affilié; i] a tenu des 


séances régulières pendant toute 
l'année. 

Les sujets d'études sont: le bon 
journal, .les questions sociales, les 


hommes mariés au sein du cercle, et 
une discussion sur le mais et les 
sauterellés. 

 Jis ont construit une salle parois- 
siale sous la direction de leur dévoué 
aumônier; chaque acéjiste a fourni 
sa journée de travail. Aujourd'hui on 
s'en sert pour les parties dé cartes 
et les réunions qu cercle. On vient 


en aide aux missions du nord et on} 
‘prête main -forte à la paroisse. Les 


propagandes de l'A.C.J.C. et de la. 
“Liberté” vont eu leur essor. La for- 
mation d'une bibliothèque est aujour- 
d'hui un de leurs soucis. 
Notre-Dame des Victoires de Laurier 

Bien ‘qu'il soit le plus éloigné de 
tous les cercles, il ne manque pas 
de vitalité: les réunions sont régu- 
lières et l'assistance se porte à 82% 
de moyenne. | 

Leurs points d'étude sont: le jeune 
hamme moral, ouvrier et pratiquant; 
la famille et la Bonne Presse; le 
plaisir et la jeunesse, la fatalisme. 
Enfin on commémore deux héros du 
mois: Dollard et Jeanne d'Arc, 


L'action consiste en du recrute- 
ment, des concerts, une enquête au 
sujet de la radio, des séances récréa- 
tives, enfin l'achat d'un billard pour 
le cercle. : 

Paré de St-Norbert f 
. L'A.C.J.C. est une des questions à 
l'ordre du jour du cercle Paré de 
St-Norbert. On parle d'apostolat et 
de mauvais livres et l'on s'inspire des 
conférences de Mgr Gibier. 

lis ont pris une part active dans la. 
ils se 
sont occupés aussi de la loterie de la 
Palestre Nationale. Lis ont comme 
coutume de rendre. leurs derniers 
hommages aux défunts de la parois- 

Père Hlain de St-Boniface 
& llest grai que le cercle Père Blain 
n'a qu'une année d'existence, mais ne 
comptert-il pas aussi des vétérans de 
la cause actjiste? On a tenu 6 réu- 
nions et l'on compte 13 membres. La 
moyenne d'assistance est de 70%. 

Les sujets à l'étude ont été: l'ac- 
tion intellectuelle; la stérilisation: 
l'enseignement du français au Cana- 
da; entin l'histoire canadienne, 

Provencher de St-Boniface 
: Comme le cercle Provencher tient 


une tempête de neige, ou embourbés 
chemin faisant. 11 compte .28 nfem- 
bres qui ne manquent aueuge réu- 


J'aviculture et 


Pour des raisons très spécialés, le 
cercle Sacré-Coeur n'a pas pu fonc- 
tionner ‘régulièrement comme il l'a 
Aéjà fait; cependant il a concentré 
sés efforts vers l'organisation de la 
jeunesse paroissiale et l'on a obtenu 
d'heureux résultats. 

On fait toujours du chant pendant 
le mois de Marie, et la propagande 
en faveur de la “Liberté” est pour 
eux une prganisation de longue däte, 
aussi sont-ils forts de. leur abonne- 
ment perçu: en Chine! : "°°: 

St-Adolphe 

Ce cercle ne comprend que 11 
membres, Céla- semble peu, mais 
comine le dit si sauvent son président, 
“c'est uh Hercule en bonne volonté’; 
témoin sa moyenne d'assistance qu 
; s'élève à 97.5%. 

. Une série dé causeries sur l'h:s- 
toire du Cänada leur est.d'une gran- 
de importance: on discute tour à tébr 
l'apiculiture, Tarbori@iture et la fa- 
brication du fromage à domicile. La 
coopération et le chômage sont d'un 


-grand intérêt, et l'on passe des com- 


mentaires sur les articles de 18 “Li- 
berté”. 


s Ste-A ste 


Ste- -Agathe réunit 18 membres; la 


moyenne d'assistance est de 874%. 
On fait la chronique en commun et 
l'on dirige la discussion au moyen 
d'un questionnaire sur la conférence 
précédente, 11 en a été ainsi pour la 
série de caüseries sur l'industrie lat- 
tière et c'est une très heureuse idée. 
Conformément aux programmes du 
central et du régional, on a étudié 
l'Epargne et l'A.C.J.C. dans ses cons- 
titutions. Le patriotisme et le catho- 
licisme au Canada, ainsi que Ja ques- 
tion cécéeffiste sont aussi au pro- 
gramme. | 

On a formé un cercle de Jeunes 
Jardiniers et entré dans le mouve- 
ment du bon journal. On a envoyé 
une ‘requête au sujet de la radio et 
encouragé le Bazar du Collège. 

St-David de St-Jean-Baptste 

Le cercle St-David réunit sa ving- 
laine de membres avec beaucoup de 
succès, puisque la moyenne s'élève 
à 96%. Serait-ce dû à son prix d'as- 
siduité? | 

L'agriculture, 1'industrie. laitière, 
l'arboriculture sont 
des sujets pleins d'actualité einsi que 
l'A.C.J.C. et la CCF. 

L'on a organisé trois débats, a sa- 
voir: ‘“’Devrait-bn rester sur les ter- 
res dans les conditions actuelles?” 
“Le Suffrage féminin est-il accepta- 
ble?” et la question qui a connu 
tant de vogue, ‘Faut-il $e marier 
jeune ou vieux ?” On s'est occupé ac- 
tivement de la refrancisation locale 
et dirigé uné propagande contre le 
blasphème. On a signé requêtes et 
protestations, contribué à l'oeuvre du 
Collège. de’ Graveibourg et formé un 
club de volailles. On a construit une 
patinoire et organisé les joùrnées a- 
gricoles. En plus, on est venu ën aide 
au sanctuaire. 

- St-Denys de Haywood 

Nous sommes heureux de saluer 
l'entrée du cercle St-Denys dans les 
rangs de l'A.C.J.C. Ce cercle, après 
s'être, imposé un noviciat de deux 
aunées durant, nous présente 16 
membres bien imbus de l'esprit acé- 
jiste. La moyenne d'assistance est 
environ 75%. 


Les questions agricoles, ‘apicoles 


-[et laitières sont d'un intérêt primor- 


dial, ainsi que l'histoire du Canada 
et de l'Angleterre. Trois débats pu- 
blics ont été brganisés: ils méritent 
que l'on en fasse mention: “Le ca- 
pitalisme est-il la cause de la crise 
Ces 

Pas de repos avec ‘Fasthme— 
L'asthme attaque ordinairemert la 
nuit, alors que l'on a le plus besoin 
de repos. D'où la perte de force, la 
débilité nerveuse, la perte de poids et 
les autres maux auquel l'on peut 
s'attendre si l'on n'obtient pas de 
soulagement. Heureusement le sou- 
lagement .est: possible. Le: remède 
pour d'ashihé du Dr Kellogg à prou- 
vé ses mériles par les années de 
service. Un.essai vous convaincra 
certainement, : 2, ‘ 

; . 


DA. . 


pour l'AC.J.C. et la Bonne 
‘menée à bonne fin. 
St-Norbert de Letellier 

Les 24 membres du cercle de Letel- 
lier ne sont pas restés inactifs: l'as- 
sistance au cercle est de 85%. 

On a mis à l'examen les devoirs 
d'un acéjiste et l'étude dans l'AC. 
C, de même que l'Epargne Les 
coopératives et la culture de la bet- 
ferave à: sucre ne. sont certainement 
pas sans intérêt. On a discuté sous 
forme de débat l'opportunité J'avoir 
des chevaux sur la ferme et l'avan- 
tage qu'a la cuiture de la terre sur 


les Sports. . L'histoire du Canada 
complète le programme. 
On # vu à l'organisation d'une 


tes et aux dénnees. Le R. P. Aumô- 
nir les a réunis chez Jui pour une 
veilée intime. On a dirigé avec beau- 
coup de succès la propagande pour 
la “Liberté”. 

| St-Pièrre-Jolys 

Le cercle de St-Pierre comprend 
un cercle d'étude et 4 sections; la 
moyenne d'assistance du cercle d'é- 
tude est de 83% 

Ayant un agrohomi comme prési- 
dent, il va sans dire que l'on parle 
d'agriculture. On étudie aussi la C. 
C.F. et son principal tenant: Woods- 
worth. Le- système bancaire fait 
l'objet d'une causerie. 

La section agricole comprend plü- 
sieurs cercles de jeunes jardiniers. 

La section musicale prépare dès 
messes en musique et contribue son 
appoint à la section dramatique dans 
l'organisation des séances. 

Enfin la section sportive fait partie 
d'une ligue inter- -paroissiale et se van- 


te de gagner une coupe. Une séance | 


publique et un débat complètent l'an- 
née. 


; Taché de Lorette 

, Le cercle Taché depuis sa réorga- 
nisation, /a fait preuve d'une grande 
activité. Il comprend 36 membres et 
la, moyerne d'assistance est de 70% 

On a traité d'abord rimpdetanee 
et l'avantage de l'A.C.J.C. le bolche- 
visme et le communisme. On a consi- 
déré la nécessité de l'union dans tou- 
te organisation et compilé l'histoire 
de la paroisse par des recherches in- 
dividuelles. La Bonne Presse et l'E- 
pargne ont été choisies en conformi- 
té, aux désirs du Comité régional. 
La crise a fourni un sujet propre à 
la méditation. 

L'on a réclamé du français au dé- 
partement fédéral, organisé une jour- 
née d'agriculture et plusieurs séances 
avec la collaboration des avant-gar- 
distes. Des parties de cartes et une 
veillée de famille ont sy mettre beau- 
coup d'entrain au cercle. \ 


Jeanne d'Arc de Notre-Dame 
de Lourdes 

Læe cercle Jeanhe d'Arc a tenu 15 
réunions régulières et compte 39 
membres bien, gctifs 

Les sujets d'étude ont été l'Apolo- 
gétique, la Tuberculose; le docteur 
de la place a exposé ses raisons 
pourquoi il était, déiste tandis que 
le R. P. Curé traita des infiniments 
grands et des infiniments petits. Des 
conférences agricoles et  apicoles 
n'ont pas manqué de soutenir l'inté- 
rêt. . : 

On a donné dix 
dramatiques; au cours de la saison 
et l'on s’est occupé de la diffusion de 
la. Bonne Presse. x 

Je tiens à remercier les cercles 
qui ont fourni la matière de cg 
rapport et j'espère que l'année pro- 
chaine les comptes rendüs plus 
nombreux témoigneront mieux du 


succès toujours grandissant de notre |. 


association. 


Le Secrétaire du Comité 
régional. 


— _— 


PIERRE RADISSON 


Roi des Coureurs de Bois 


——————— 


“Histoire pittoresque du premier blanc 


qui s'aventura à loucst des Grands 
Laes, où il fit connaître le nom de 
la France, dès le milieu du XVIIe 
siècle. 


—— 


$1.00 franco à la ‘Liberté” et dans 
les librairiog françaises 


L'action du cercle est tout à fait 
à lé: un travail de refrancisa- 
tion locale a été ébauché, et une pro- 


‘conseryatrices dans 


"| s'est en plus arrangé de £açon à. 


niqué fe M. 


représentations 


UE L 
JOURNAUX 


D Sa oi AE 


Le bDevoit, (Omer Héroux}: 

: Le résultat ne saurait ma de 
retentir blen au delà des frontières 
de l'Ontario et de la Saskatchewan. 
HN suit, on lé sait, d'autres défaites 
Tordre provin- 
al. Dans le cas de l'Ontario, on 


que l'échec frappe en pleine figure 
M. Bennett lüi-méme. A la dernière 
beure au moment où, cette interveh 
tion ne pouvait avoir aucun’ effet 
pratique et n'avait pour résultat que 
de le solidariser plus étroitement à- 
vec M. Henry, on lui a demandé, à 
lui qui n'est qu'accidentellement de 
l'Oitario, dé faire un, appel aux élec- 
teurs ontariens. C'était le jeter, et 
bien inutilement, sur la route du cy- 
ciène gui déjà secduait la province. 

Indiscutablement, ces deux üdéfai- 
tes conservatrices provinciales, qui 
suivent de si près de pareilles débâ- 
cles en Nouvelle-Écosse et en Colom- 
bte, de même que” ‘de notablés échecs 
consérvateurs dans des élections fé- 
dérales locales, ne présagent rien de 
bon pour les conservateurs d'Ottawa. 
Ellés fouettent violemment l'ardeur 


et l'optimisme de leurs adversaires; | 


et l'on peut s'attendre à ce qu'ils ne 
tardent point à réclamer une pro- 
chaine ét rapide consultation popu- 
laire. Leur/ argument est tout prêt, 
on le trouve dans le premier commuü- 
King aux journaux: 
cette série de défaites indique que 
le gouvernement a perdu là confiance 
du public, qu'il ne répond plus aux 
désirs ni auk ESS pbpülaires. 
_ + 

Sept députés canadiens 

français pour l'Ontario 
Le Droit (Charles Gautier): 

Sept candidats canadiens-français 
ont été victorieux aux élections 
d'hier. Un candidat libéral de langue 
français aurait-il été sur les rangs 
dans Glengarry, nous compterion 
aujourd'hui huit représentants à la 
législature de Toronto. 

Quoi qu'il en soit, le résultat obte- 
nu doit nous combler de joie ct nous 
sen de la confiance. C'est en effect 

heureux événement de pouvoir 
PJ sept députés franco-ont2- 
riens dans une législature. de 90 mem- 
bres, puisqu'aux élections de 1929 
nous n'avions remporté que cinq siè- 
ges sur un tot# de 112. 

Nous avons. actuellement $ept dé- 
putés, et nous aurions pu facilement 
en avoir un de plus. Par conséquent, 
c'est dans huit comtés que nous dis- 
posons à peu près sûürement de Ja 
majorité de l'électorat, Dans neuf 
autres comtés de l'est et:du nord de 
la .provinee, l'influence du 
franco-ontarien esi appréciable: 
quelques-uns, 
pondérante. 

T1 importe donc, plus que jamais, 
de. nous serrer les coudes, de 
nos positions, de présenter un front 
uni aux puissances du pue, de ne 
pas craindre de réclamer ec qui nots 
revient, et cela dans quelque domai- 
ne que ce soit. 

Dès maintenant, .nous sommes as 
surés d'avoir un représentant dans 
le prochain cabinet, un'Ministre qui 
aura un portefeuille, 


vote 
dans 
elle sera bientôt - pré- 


| Vy 
ae TE que M. nn 


quelque peu “diminué Hatsriasen 
de la question, pendant. que le pre 
mier ministre l'a ecédsrés. Au cours 
‘| de ses observations, M. Bourassa dit 


perce représente pas les aenti- 
ments de la masse : de 13 tion, 
fi n'approuve pas les billets de ban- 
que actuels. portant ia photographié 
de quelques citoyens respectables et 
d'autres qu'il qualifie’ de. “high 


le papier-monnaie 
vrait porter l'effigie du roi, pas cu 
roi d'Angleterre, mais dé roi du Ca- 
nada. 

— Qui est-il? demande un député 
conservateur. , 

— Le roi George, De M. Bou- 
‘rassa. 

"Le député de Labelle croit que les 
billets bilingues seraient un symholé 
d'unité et 4é coopération entre les 
deux grandes races du pays. 

Fas de Canadiens 
‘Un important améndement de M. 
Maxime Raymond, député de Beau- 


un: vole 


EE 
U à épousé le 26 décembre 1911, 


Violet | en, de Cräik, Sask. 
le er :déeembre 1917. 11 & trois en- 
fants, _Ficrence, John Edwin et 
James Wilfrid. IT ést membre de 


celclass erooks.” M. Bourassa dit que ‘’Égtise-Unie et demeure à Régina. 
du Cañüda de-} 


2 te A —— 
Entre deux lurrons 
A Bruxelles, .un prêtre monte dans 


13 tram. Il n'y a plâäce (très peu de. 


place) qu'entre deux gros messieurs 
auc l'abbé reconnait pour deux pueux 
de marque. 

— Vous voilà comme Jésus- Christ 
sur la croix, Monsieur le Curé, LL 
“e. d'eux en ricanant. 

Et comment cela, Monsieur”. 

FER N'étes-vous pas entre deux tar- 
rés? dit. l’autre. 

— On! Messieurs, je D'aurais pas 
osé le dire. Maïs, puisque vous le 


harnois, qui demandait que ce soient dites, je_vous avoterai que je suis 
des_citoyens -capadiens qui occupent éncore plus gêné que -Notre-Séigneur 
les fonctions üe houverneur, de sous-|cntre.ses deux Jarrons. 


gouverneur et ‘de gouverneur adjoint 
de la nouvelle banque, a été rejeté. 
D'après le texte du bill, ces trois hau- 
‘tes fonctions, les plus importantes 
dans ‘la nouvelle institution, pourront 
‘être occupées par des gpiets britanni- 


Z ft pourquoi cela? 
— Dame! moi. je ne peux pas 
-rouver le bon'.…. 


Élle ne pouvait manger 
“Je n'avais pas d'appétit et ne 


ques tout simplement. Il ressort net- pouvais manger” , écrit Mmé- D. Ko- 


tement #ù débat que le premier mi- 


priva, de Baden, 


nistre a décidé de choisir des gouver-|trois docteurs mais aucun ne sem- 


ïeurs en Angleterre. A son dire, 


il|blait me faire ‘du bien, Après avoir 


n'y a personne àu Canada qui puisse | pris la première bouteille de Novoro 


Pa, ‘Je, consultai 


remplir des fonctiüns -de-ce gente|du Dr Pjerre, ma S$änté fut bien 
parce qu'il n'y a personne qui s’y en-| meilleure, je puis mañger n'importe 
tend en fait de banqgñe centrale. M.!|quelle nourriture à présent’. Cette 
Bennett dit que tous les gérants gé-|fameuse médecine herbeuse régulari- 
néraux de nos banques à charte le lui |se les fonctions de l'estomac, stimule 
ont déclaré et affirmé. Aucun ne se-|la digestion et augmente l'appétit. 
rait disposé à accepter pareille char-| Si vous nié pouvez l'obtenir dans vo- 


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M. Mitchell Hepburn 


TORONTO— M. Mitchell ‘Hepbura 
est né à St-Thomas, Ontario, le 12 
août 1896. fils de Williäm Frederick 
Hcpburn et de Margaret Fulton, tous 
deux de nrissance canadienne et d'o- 
rigine irlando-écossaise, I1 fit ses 
études au collège’ de St-Thomas et 
à l'université LaSalle. Après trois 
années à }a.banque il s'occupa d'a- 


garder griculture près de St-Thomas et y 


prospéra. 11 servit-comme lieutenant 
dans l'infanterie canadienñe puis 
dans l'aviation canadienne 
U fut secrétaire de la section U.F.0 
d'Est-Elgin pendant trois ans, En 


1926, il se présenta comme candidat 
libéral fédéral dans E Igin-ouest et 
enleva lé comté au: conscrvateurt 


M. Hepburn par une majorité de 178. Le comté 


en 1918; 


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qu'il ne se dédise pas, 
y 
Géométrie 
Le professeur.— Däns ce 
l'angle A étant un angle 
moi ce qu'est l'angle H. 
Un élève, — 
sieur... + 


triangie, 
droit, dites- 


Flatteur. 
— Les fleurs de votre coiffure 
naturelles, Madame”? 
Non, artificielles. 


Langie fauche, mon- | libérale ontarienne du 


En 1990, 
1,137, 

J1 épousa Mlle Eva Nurton, de 
Finfall, Ontario, en 1918, 

Lorsqu'il fut député en 1926, ‘4 
avait alors 30 ans. A la convention 


il portait sa majorité à 


1920, il fut choisi ccmme chef du 
parti. Il resta député fédéral tout en 


somt| conduisant la lutte provinciale de- 


puis 4 ans, Le 13 novembre 19383, fl 
refusa l'offre de M. Henry de se pré- 


- Oh! comme elles vont bien avec" senter dans le comté de Kent, à 1é- 


vos cheveux! 


tenir 


17 décembre pes 


Angle Portage et Smith Winnipeg 
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Dr JARJOUR 


Gradué avec yryndé. distinction À 
Montréal. et mermbre du Collège des 
a rgione-dentinèe de Ja province 
e EC. 


102, Ed. Great West Permanent Loan 


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358, RÜE MAIN WINNIPEG 


AVOCATS ET NOTAIRES 


PATENTES 


TONAUGH & C0. 
Vieille sfr de,confiance 


: Munleipalt vrêts, testaments et 
régiements. de huccessions 


Si dede à 


# 
0 


Re 


+ . 


rant rété de 1654. 


le nom de rivière des Iroquois Mat- 


sd Ses proportions:  otaie ont es 

de surprise. 

à aitu a'œux Bis it dé mA ar dcr &er 
malaise général issu de la crise. Quand les affai- | 
et que le peuple est mécontent, le parti au pot- |: 
e préparer à soù rôle de bonc émissaire: ainsi le 
du jeu électoral. I n'y a donc pas grand mérite 

une qe cette double défaile sonne le glas de l'adminiis- 

ffntion fédérale actuelle. M. Bennett aura du moins la ressour- 
ee de retarder quelque peu l'échéance, avec l'espoir de la ren- 
dte moins douloureuse; mais il devra se résigner à s'entendre. Pr de Riciviieu: ‘“L'habitation des 
dire et répéter que son gouvernement a pérde la confiance du | Trois-Rivières est piacée dans un des 
püblic. | plus beaux. endroits de ce pays, où 
si Si le triomphe des libéraux à été si complet, c'est que les |! température de l'air est bien mo- 

, ACF. n'ont pas réussi à infuéncer le vote d'ute manière ser- dérée, lé terroir plus fertile, la pêche 
‘ sible, comme l'on s'y attendait généralement. Dans, la Saskat- 
hiéwan surlout, à la faveur des cénditions économiqués adver- 


ce soir et qui partiront demain, 
portant avec eux le témoignage 
sible de leur application au 
Nous avons tout lieu-- ds ÿ 
que, dans  l’ensernble, les oft 
été gagnés par les plus aborieut. 
Pourtant, si l’on tient compte 
aptitudes respectives de chacun, l” 
constatera que le tribmphe de 
ques-uns repose sur léur marge” &# 
talent, tandis que d'autres, qui s'ef 
iront les mains vides, ne sont ; pds 
r|sans avoir fourni üñe somme de tré: 


fees remis” ce dés lièris de 
taimille qui #étatent  péséablement 


#%s. on pouvait craindre que lé nouveau parti réunirait assez |1s France, c'est-à-dire le 3° septem- | vail considérable. Sans vouloir ré! ab LE 1Â CE 
d'adhérents pour brouiller les câftes ét füire obstacle à une }bfe, K Pête Lejcune quitta Québec | baisser le mérite des uns ni consd- te pour Ié vié: Sans voulotr lé 


ler les autres (que je présume asséz 
fiers pour $e passer de ce genre dé 
satisfaction,) je me permettrai de 
rappeler unè vérité qui, ÿour n'être 
pas neuve, n'a rien perdu de sa fof, 
ce: les premiers auraient. tort de 
voir dans leurs-suceès d’aujourd'huif 
le présage d'une fortune exemptë# 
de tout revers!-et les seconds, en s 
résignant à occuper, dans la mélée 
humaine, la place qui leur échoît 
dans les-examens collégiaux, morñ- 
treraient trop de m ie. Ni les 
uns ni les autres ne peuvent raisori- 
nablement considérer ces résultats 
comme le sceau décisif de leur ave- 
nir. 


avec le Pére Buteux pour aller hi- 
vernér à la nouvelle mission. Ils arri- 
vérent aux TroisRiviérés le 8, cinq 
jouts plük tard. 

Voici en quels termes, le Père Le- 
jeune décrit la première habitation 
de la communauté aux Trois-Riviè- 
res: “Notre maison, en ce premier 
commencement, n'était. que quelques 
‘bâches de bois jointes les unes auprès 
des autres! enduites par les ouvertu- 
rés d'un peu de tefre, et couvertes 
d'héfbés: ñoüs avions en tout douze 
pieds én quarré pour ia chapelle et 
pour notre demeure, attendant qu'un 
bâtiment de dry qu'on dressait 
fut achevé”. 

Et li vie de [a Petite colonie tri- 
ftuvienné se déroule, monotone dans 
It régularité des jours, sublime dans 
le travail de fermentation qui occupe 
les esprits et les Ames. Et c'est de ce 
ferment qüe sortira la ville pacifique 
et industrièuse. L'hiver s'abat sur le 
petit village. Pendant les six mois 
que dure ce"sommeil blanc, le travail 
manuel se raleñitit, se suspend Mais 
la méditation s'empare des esprits. 
C'est au cours des longues soirées 
pensives que s'élaborent les plans de 
la grandeur future de la nation 

Au cours des fêtes de cet été, une 
part substantielle sera faite, parmi 
les personnâges honorés, À ceux qui 
révérent la grandeur présente de Ja 
Mauricie, ceux door: lgs trésofs de 
pensée valent À l4 vifle et à la région 
des Trois-Rivières d'être aujourd’hui 
l'une dés clés dt retour à la prospé- 
rité de tout un peuple. 

Dufant les mois dé juillet ét 
d'août, des célébrations grandioses, 
comprenant des pägeants et un grand 
dffilé historique reproduisant, entre 


Majorité de gouvernement. Rien de tel né s'est produit. Appa- 
fémmenit, la province voisine, malgré les rümeurs qui ont cou- 
fu, n'est pas encore mûre pour une expérience Yisant à trans- 
former de fond en comble notre système actuel de propriété 
@ de production. Cinq députés CCF, sûr 56, c'est peu; mais 
ée premier résultat n'est Cependant pas tout à fait négligeable. 
En examinant d'un peu les chiffres du scrütin, on s’aper- 
goit qu'en beaucocn de cas le candidat fermier-travailiste ar- 


five bon. second et bien avant son adversaire conservateur, 
ti LA 1] 


ménde se substitnier à 
ut,ont qualité pour diriger le 
d'um état de vié, les menibrés 
de l'Amiesle érotent être ef mesure 


périences précienses et de prémunir, 
sinon d'immüniser, les jéeunes con- 
aquérants ÿréts à affronter le pumul- 
te du monde ‘contre certains eou- 
rants d'air froid qui atteignent par- 
fois le plis intrépides. D'autre part, 
nos: collégiens n’ont pas de temps 
Plus propice que les vacancés pour 
suivre le précepte du ‘‘Connais-tof 
toit-Méême'' du philosophe grec et 
pour tirer leur ligne d'orientation 
dans la recherche de leur vocation. 

Nous les anciens, nous attendons 
à ce que, par la noblesse de votre at- 
titude et de votre langage, vous pro- 
longiez l'influence de votre collègé 
dans votre entourage. Si vous vous 
appliquez à faire rayonner son es- 
prit, sans vanité certes, . mais sans 
réspect humain (ee dissolvant funes- 
te des meflleures dispositions,) vous 
convaincrez vos parents et vos amis 
de l'excellence de la formation que 
vous y recevêz. et vous devtendrez 
ainsi nos auxiliaires les plus pré- 
cieux dans Ja propagande que nous 
voulons faire en faveur des études 
classiques. 


Le succès dans ces études dépend 
assurément de l'élève et du profes- 
seur, mais, poar obtenir un rende- 
ment‘ maximum, il faut faire jouer 
un tiers facteur: l'intérêt des pa- 
rents dans les études de leurs fils, 
intérêt qui exercera une action sti- 
mulante sur leur ambition d'appren- 
dfe et de tirer de leur cours tout le 
profit possible. “Je fais grâce à 
un jeune homme, déclaré Eugène 
Lauttér, pour tons les théorèmes 
qu'il a oubliéé, s'il a appris à bien 
raisonner, Et je fais grâce à 
élève d'hümänités pour tous les 


“»— Nous n'avons naturellement aucune sympathie pour le 
Pieinier ministre Anderson el le sort ‘qui lui échoit est atmple- 
ent mérité, bien que l'annihilation complète ne soit pas une 
factique recommandable en politique. En 1929, il est arrivé 
“à pouvoir en agitant: l'éponvantail de la domination française 
qi catholique. Ses promesses éleciorales, qui comprenaient la 
disparition du crucifix et du costume religieux dans les écolés 
publiques des centres catholiques, ont été réalisées à la lettre. 
Qn est allé jusqu'à imposer l'anglais pour l'enseignement du 
cäiéchisme qui s'était toujours fait dans la langue maternelle 
des enfants. 

4 - Depuis quatre années, la Saskatchewan s'esl acquis une 
Mtiste réputation par les fréquents appels au fanatisme émanés 
de cette province. C’est de là que partaient, récemment encore, 
éæs violentes attaques contre le français à la radio qui ont eu 
leur écho à travers tout le pays. Dans les milieux qui nous 
Sont peu sympathiques, pn semblait vouloir attacher de l'im- 
porlance à ces récriminafions du fait qu'elles répondaient à 
ufe politique officielle bien définie et censée iraduüire de senti- 
ment du peuple de la Saskatchewan. C'est apparemment ce 

qui donnait de l'audace et un certain poids à un Turnbull et 
à un Cowan, quand ils partaiert à Oftawa au nom de leurs 
frères orangistes. 

Et cependant, on s'et souvient, le parti PA n'avait 
retuporté qu'une vicioire très relative en 1929: il comiptait à la 
Chambre moins de sièges que les libéraux et ne se maintémait 
que grâce à Fappui de quelques progressistes et indépendants. 
C'est avee cette ombre de majorité qu'il a pu donner libre | autres, la scène de fondation du fort 

cours à son seclarisme et ternir le bon renom. de Ja province.| des Trois-Rivières, se dérouleront 

Anderson subit le sort réservé tôt ou tard à tous les per- | “i- 


Louis Pasteur, qui ne fut pas un 
premier de classe, mais qui, par 
contre, est devenu J'un des ‘plus 
grands bienfaiteurs de l'humanité, 
écrivait un jour à ses soeurs: 
‘C'est beaucoup que de vouloir; car 
l'action, le travail suit toujours là 
volonté, et, présdüé toujours ausst} 
le travail a pour compagnon le suc- 
cès. Ces trois choses, la volonté, le 
travail, le succès, se partagent tou- 
te l'existence humaine. La volonté 
ouvre la porte aux carrières brillan- 
tes’ et heureuses; le travail les frant- 
chit, et une fois arrivé au terme du 
voyage, le succès vient couronner 
l'oeuvre.” | 
L'un «des plus illustres parmi les 
Pères de là Confédération, Georges- 
Etienne Cartier, ne possédait aucuh 
des dons merveilleux dont l'imagina- 
tion populaire aime à auréoler le 
|front du chef de peuple. Mais sa 
A voix grêle-et son élocution laborieu- 
se ne l'empéchèrent pas de dominer 
son époque. Jamais il ne discutait 
une question sans en avoir examiné 
tous les aspects et, pendänt de nom- 
breusés années, il travailla en 
moyenne quüâtorie heures par jour. 
Au fond, nous sommes enclins à 


2 ; 

sécuteurs. Le châtiment ne se sera pas fait attendre, mais son U lément d pages 4 dorer cd À! résine pren es mg dpt ja w. 
court règne aura élé néfaste pour nous en Saskatchewan. C’est 2 “De 59 sans nous préoccuper suffisamment 1 mms no" es pa”il . 
qu'en matière de législation scolaire, —une douloureuse expé- de la sûreté du jugement qui la|, ah tue ou hier rien? “qu'im- 
rience le prouve,—une minorité né tattrape pas aisément les Le “Devoir” vient d'insugurér un |5"1de. TF0D souvent aussi, ceux quf| et Cret-mainteñént qu'il va ap- 
droits qui lui ont élé une fois ravis. 


ont acéompli de grandes choses nous 
appäraissént comme ayant ag} éous 
le coup d'impulsions incontrôlées et 
comme malgré edx. Ne vous ÿ trom- 
péz pas: ceux qui ont marqué les 
événements humains ‘de leur griffe 
ñ’y éont parvenus qu'au prix de pei- 


supplément mensuel qui a pour ti- 


prendre. Il a aequis le goût, la me- 
Si au moins le cas -d’ Anderson,—hier ministre tout-puis- | tre: “Notre vie catholique et natio- 


âure, l'ordre, la précision, 11 à dé- 
sormais la capacité d'apprendre en 
peu de temgs ce qu'il voudra et ce 
qui lui sera nécessaire.” , 


Je ne veux pas terminer fans vous 
annoncer 4 bélle devise que notre 
Assoélätion s'est choisie et qui ré- 
éurñé. admirabléement l'esprit de l'a- 
|mtedié} “Quasi cursores, lampadss 
vitae tradunt” “Comme dés cou- 
réufs ls tranmettent le flambeau 
de la vie’’ Hôlé enviable que nous 
tächetons de remplir sans défafllan- 
ée et auquef nous vous demandons 
de vous associer dès aujourd'hui, 
car vous êtes le tfäit d'unfon entre 
fous et les générations de demain. 

EEE 0er TEST 


Et aujourd'hui plus que 
jamaïs, l'hommé dont les serviceg 
sont réclierchés est celui qui, animé 
d'un gränd désséin, s'est élévé jus- 
qu'au sommet de son métier, de son 
art ou de sa profession. 
” Les parénts s'inquiétént de l'âvé- 
fr de leurs enfants ét céux-€1 dée- 
matident: farfois ce qué léur vâü- 
dront les étüdes classiques, qu'ils 
poursuivent dans cette maison: 
N'oublions pas que les possibilités 
sont plus vastes que jamais. Le 
droit, la médecine, la physique, la 
chimie, le génie, le comimercé : ré:l 
duièrent des adeptes de plus en plus obscène 
compétents, Mais on exige d'eux 
qu'ils se présentent s6n$ des dehors CINCINNATI--Un comité épinc 
soüriants que lof définit par -le moi} PA! De ‘emwtquee “ot: énig 
des Etats-Unis ont chargé d'étudier 
la question du cinéma a décidé d'ap- 
piquer un ‘programme d'action di- 
recte et positive pour protéger le 
peuple coftre le cinéma obscène. Une 
vaste association catholique désignée 
sous le nom de Légion dé la décemece 
a'fera une campagne dans toutes les 


Une campagne aux Etats- 
Unis contre le cinéma 


sant, aujourd’hui simple chômeur, pouvait faire réfléchir ses | nale”, et se publie sous les auspices 
éntules et ses admirateurs! _— dun groupe de sociétés catholiques: 
: x " Associätion Catholique des Chermi- 
e 

" Donatien FREMONT., nots, Association Catholique de la 
ln Jeunesse (Canadienne; Association 
f | résolut de hâter la conquéte du Catholique des -Voyageufs de Com-| 
La; bien | Pays et, d'abord, d'établir un avant- | inesce, Chevaliers de Carillon, Fédé- 
. poste au coeur même du territoire | ation des Armicales Féminines du 
Trois-Rivières |" ve remment Ce pose runs | Dune ee monens Paretes des 
sait à l'oeil observateur, Ii-n'y ent | Gercies d'Etudes des Oañadienriés 
|pas un instant d'hésitation, Trois-Ri- francaises édération tionale 
C'est dans le but d'assurer l'avenir | vières, sitüé'& la bouche du St-Mauri- Mn habits A mrereg 
des Hiancs én Amèrique que le fort|ce, ce fleuve dé bronze, à la porte 14 dù ‘Dtnidie. Süciété  Seint- 
des Trois-Rivières fut érigé sur les | des térfitoïres du nord, à quelques Jean-Baptiste Syndicats Catholiques 
éhtres de Sammel de Champlain du-| pas du lac St-Pjèrre, au centre du |, Nationaux, Union Catholique des 

[pr beau système fluvial du monde. | nivateurs. 

est là Champ aurait voul , 
Les Iroquois, de plus-en plus bar- | Fée Sn rad roru- C'est, de la part de ces groupe- 
dis, ravageaient avec un acharnement | Béatiots fréfcaiéée. ere pr Lents cathôliques, uñé façon heureu- 
|cts incontrôlables l'en avaient. d'a- | #f * Prütique de sr ares he rond 
| -bosd eimpéehé. 11 réalisérait enfin een on pig 
la France. Confinés d'abord dans les | : us La rédaction de ces pagès ést natu- 
réellement intéressante et variée. 

Félicitations à hotte confrère pour 
cetté innovation. 


T1 charges donc le sieur Ge Lavio- 


les avaient 
Gepngn nn Baque Po liette d'élever uñ fort aux -Ri- 


à peu conquis une avance sur leurs 
ennemis et, depuis peu, ils infestaient | “ières LA bifque qui portaiy ie fon 

les régiofs du lac St-Pierre. Ils des- | %teur, 1éf“gébüites Jéan de Brébeur 
cenduient dans ces parages par 1,7 Antoine Dautiel aifisi que Jean Ni 
rivière Sorel qui portait, de ce fait, pr aie ant us 
treé d'un point stratégique, les Zro- | La ville des Trois-Rivières possède TORONTO — A sa ferme d'Yar- 
le plus ancien registre côanu au Ca- motith, M. Mitekiell Hepburn étudie 
Rada li-est encore conservé aux ar- | dés mésüres pour abolir le plus tôt 
éhives de l'Évéché et il a toujours | Possible un du ministère 
été un objel' de vénération dé la | de 'istruction publique ‘imposant 


ét .d'ané tenue physique irféproéhia- 


sur ceux endnient braver lés|part des historiens câtiadiens. aux 'instituteurs ue seconde année|gué, excuse qui, dans, notre provin-|rait que-plus d'un million de non- 
De Eee 'htte Ce registre, cénnu sous le nom de | d'études pédagogiques. Il étudie aus-|ce, sert souvent de couvert à nos | cathotiques participeront à ia campa- 
devenait intenablé Ou se éraimpoti-| “Cütalogue des Trépassés”, résume | #i des mesures pour autoriser le plüs | échecs. gne. La campagne durera jusqu'à ce 
per à Québec où abandoriner la cofe- | toute la vie religieuse de :s paroisse | t0t posible les hôtels et le, restau Le but des racgnees est de per] AMé le Cinéma soit assaini. 

rie naissante Champlain avait con-| nissante. I} était rédigé par le Père | fänts à vendre la bière et le vin au! mettre à l'esprit de se reposer, mais} - Le comité, qui sé compose de Mgr 
fiance en l'avenir du Canada. II coù-| Lejeune La première päge de ce Go- vèrté Le, sogel dé rémpür prompte-| on de se rouiller par une :fupture archevéque de Cincin- 
naissaît les réssouices du pays I éuineht sacré à toutes les caractéris-| fent cés deux promesses électorales | complète de déux mois avec toute} fäti, &f de trois évêques, a eu une 
Pféroÿalt une exploitation rationnelle | tiques d'un passage de l'Evangile. | l'a porté à renettre à samedi sa ve-| vie intéllectuelle. Je démande dond [entrevue avec des industriels du. ci- 
dé ses richemees avec, ensûte, Le ré-| Grâce À ce manuscrit, 14 daissance De D PR Où LL D LEE RO RL ON DE EECRE QUE Re ee opt 


dé faire profitèr letrs cadets d'ex-| 


mis à l'oeuvre et ils ont réalisé ce qui, à fans. site 
considéré comme -une téméraire utopie. 


: hé 
NS 6 & 


La jodtéée débütait par une PTT sed 
tée par Mgr Jubinville, avec sermôn dé circonstance ‘du Lu 
Normandin, O.M.L, et musique religieuse exéeutée par | mn, 
rale de St-Pierre, sous la direction de M, l'abbé Sénéeal. 
commencer une iowrnée patriotique pat-tün acte de pre à 
une vieille traditioh-eanadienne-françæise. Puis l'acte rt 
solennel et recuéilli posé, on passa à la partie profañe du 
gramme. Ce fut, immédiatement après la messe, la said À 
historique. 

lle était longue d’un bon mille. Elle n'éfait pas banale: 

évidemment, le plañ d'ensemble émaniait d'ane petisée saine 
et vigoureuse. C'était aussi une parade, bien française, en ceci 
qu'elle était digne et distinguée jusque dans ses infimes, dé- 
{ails. Elle symbolisait l'évolution qui s'est, p te, au cos , | 
des ans, dans divérses activités de la vie manitobaine. L'ar- !: 
ticlé ancien figurait à profusion et cé n’est re par nécessité 
qu'on a eu recours aux chars allégoriques. Ainsi nous ‘avons 
vu passer la vieille charrue tirée par des boeufs, tändis dueke : ; 
batteür au fléau et le vanneur étaient montés sur une large x 
estrade montée elle-même sur un camion invisible paree qu'en- 
touré de décorations élaborées et de très bon goût. L'usagé de 
ces articles anciens indique bien le souci, dans l'idée des 
nisateurs de la parade, d'instruire les spectateuts, d'êve 
la curiosité dans l'esprit des jeunes et de provoquer, au foyer, 
dés conversations sur les anciens et leur manière de vivré: 
c'est de la véritable éducation nationale. dont nous n'avons -ké- 
las! pas trop. Et puis, dans chaque section, on avait introduit 
un incident qui, lui donnant où la note religieuse ou la nôte 
nationale, en faisait un symbole de l'évolution de notre vie à 
nous. Ainsi, dans la section symbolisant l'évolution des moyens 
de tranisport, on voyait naturellement la charrette à boeufs: 
mais elle voiturait Mgr Taché, honneur qui lui fat d’ailleurs 
familier. Toute une ‘section était consacrée à l’histoire 
Société S{-Jean-Baptiste de St-Pierre. Dans la marre À 
eulture” il y avait le vieux foyer paysan avec le poêle 
et,une cuisinière active, et il y avait le char “Vive la Canadien- 
né”, La même section comtes par la vieille chärrte » 2 
fléau et le van; une immense “Combine” la terminait, $ ot : 
le propriétaire lui-même, un Canadien français. de st e 
qui la conduisait: ceci pour l'information du eolonel 

Les chars allégoriques étaient des magses imposantes, Pas 
de luxe, mais du goût et du bon. Il ÿ a d’habiles #rtis 
St-Pierre: on le constatait à la variété, à la sobre profl 
et au substantiel des décorations qui ornaïient ces chars | 
rendaient, par ler beauté, dignes de figurer dans des ee 
plus élaborées et plus riches. \ 


“Comme c’est beau!” entendait-on dire partout. bi, 
c'était beau, Une impression profonde de ce spectacle s'est gra- 
vée dans les esprits et les coeurs, et une foule immensé, qu'on 
a évaluée à 5,000 personnes, a suivi x patade jusqu'au parc AR 
d’amusement où la fête s'est continuée, 


Ps 


+ + © eL 4 
Une grand'messe, particulièrement PARENT, célébrée un 
jour de semaine qui n’est pas celui d'üne fête d'obligation, in- 
dique assez la ferveur dont l'Eglise honore notre fête nationale; 
en sortant du temple, les âmes, par la reconnaissance, 
ouvertes à la bonté. Le prédicateur avait fait une pressante 
exhortation sur les charmes et les avantages, de la vie rurale, 
il avait dit: “Restez sur la terre, c’est le meilleur moyen d'être 
heureux.” La parade vint répéter aux yeux les paroles du 
dicateur qui résonnaient encore dans les oreilles, Par le 
traste qui s’imposait entre les difficultés de la vie d’autrefoi à 
et les facilités de la vie d'aujourd'hui, on s’est dit: “Oui, nous 
sommes heureuŸ et nous. voulons prolofñiger le ‘bonheur que 
l'on éprouve actuellement afin de bien nous convaincre, et pour 
toujours, des vérités que nous venons d’entendre et que nous 
voyons de nos yeux en ce moment.” Et puis, au fil du pe 
édifiant, d'autres pensées ont surgi et on s'est dit: 
courage ont dû avoir les anciens! Nos ancêtres furent. sables 
de constance et de résignation chrétiennes, Us furent gra 
Ft comme, suivant le langage du vénérable évèque de T et À 
Rivières, “la piété patriotique est une vertu et un ge 
du quatrième commandement de Dieu”, un sentiment de soli- 
darité fraternelle entre les vivants et da piété ‘filiale pour les 
morts s'est soudain éveillé dans ces âmes ‘ frémissantés 4 
grandes impressions de la matinée et c’est toutes 

qu'elles voulurent terminer la journée dans une di + 
de famille, ‘ 


Monsieur.) Cité da St-Pierre. tard dans:-le-vuirèé. 
rant une Série de discours, nous demandait la permission 
faire l'éloge de.ses paroissiens. Elle lui fut accordée avec 


depuis h po | De 
d'horames ps US si | Alertes om et si intell 


dit; Henri ACI 


us ne CE 


+ 
Ë 
ire 


- Voile}, Aüice, de Saint- Boni- 
ace; ét Hermine (Mme Rosaire Du- 


ie tirage de la rafle des Eclai- 
‘reurs canadiens-français de Saint- 
hiface, aura lieu le 4 juillet 1934 à 


1B hi, 15 dû soir, dans le sous-sol de 


Frovencher, . 
Mes prix seront distribués comme 
Suit: L ‘ 
ler prix, valeur, 525.00; 2ème 


prit. valeur $1000; ème prix, valeur 
%5.00, et 10! prix valeur de 5100. 

"Le püblie est cofdidlement invité à 
Aéoister ‘au ‘tiragé. 


s 


Cercle Ouvrier Saint-Joseph 
o' dif 19 Juin 1954 


LS Président présidé cette as- 
éémblée A laquelle assistaient près de 
200 membres et amis. 
. Cinq” nouveaux  meñnbrès 
Hoclamiés à cette hssembléé. 
Uné motion de sympathie fut of- 
te à M. Al Voyer, qui vient d'être 
8 par le deuil. 
éle, secrétaire fait rapport qu'une 
(Potrée intime fut donnée aux acteurs 
et actrices qui nous ont rendu service 


t l'ânnée dernière, Les dépen- 


furent 


4 


de celle-ci se chiffrent à 512.04. | 


M. le Président rappelle le concours 
? des jardins et parterres que notre 
Cercle a organisé pour 3es membres 
et démande que ceux qui désirent ÿ 
« ‘‘ participer donnent leurs noms” im- 
médiatèment au secrétaire, : Après 
Hipscription de ceux-ci, le secrétaire 
lit la liste qui se chiffre à 71 
pows: et hous sommes fiers de, cons- 
dater que ce concours sera très inté- 
‘ gessant. 

si E--P. Dumont uous donna son 
' rapport, comme délégué au Congrès 

À Régional de l'A.C.JC. 
' A'notre assemblée de mai, un co- 
pité aväit été délégué pour entre- 
t Noir la “Canadian Publistiers Lt& au | 
sujet de deux Canadiens qui ont per- 


| SÉCR | Ing emploi à cette Compagnie |" 


Ù ue celle-ci se déclara ‘Open 
Li mer Le rapport de ce comité, qui 
aVait été remis à l'exécutif fut lu par 
secrétaire, Ce rapport, après lon- 

" &x, discussion, fut adopté tel que lu. 
H. Lévêque, en charge du 

‘ Rir de chant à notre messe du ler 
Miminnche du mois, fait appel & tous 

Cd ceux de nos membres qui ont de, la 
( voix pour venir l'aider et grossir le 
bre de chantres L'exécutif et 

re aumônier secondent Ix demande 


M Leévéque. 


Û 


: Une médecine inoffensive et sûre 

« . l'enfant, troublé par les vers: 

other Graves Worm Extermins | 
tor”. 


TAXE EAGLE 


Tous les vo, assurés 
Au de T et 5 passagers 
léphone 202049 


V'Unité Sanitaire de: St-Boniface. 
Cette causerie fut des plus intéres- 
santes pour tous, et nous espérons 


| que les bons "conseils qu'il a bien vort- 


lu nous dmner seront mis à profit. 
Le Dr N.-A. Laurendeau, qui nous 


«|'avait, dans.le cours de l'année der- 


nière, donné une conférence sur ce 
sujet, : remercia chaleureusement le | 
Dr Roy au nom de tous. 
; Le secrétaire annonce les gagnants 
des prix de nptre concours de dames 
pour le mois dernier. La. coupe J.-A: 
Desjardins fut. gagnée, par M. Le 
Gauvreau et la médaillé du Dr N.- 
À. Laurendeau par M. E. Côté. 

MM. F, Jodoin et Samson parurent 
au programme récréatif’ : 

MM. Dom. Monchiamp et J. Ré- 


FFits 


lier en général? qe 
Les Tertiaires séculiers, est-il ati- 
pulé dans le Droit Canon, sont ceux 
qui dans le siècle, sous l'autorité 
d'un Ordre, selon son esprit, s'effor- 
cent e tendre à la chré- 
tienne, d'une manière à la 


l'Servites, : 
Les stats “1506; -—des: Trinitai- 


millard furent les heureux gagnants |res, 1751; --des Prémontrés, 1751; 
des' prix de notre rafle mensuelle. | des Oblats de S. Benoît, 1871. 


Sept membres absents perdirent leur |. 


‘chance ce mois-ci. 
Le SECRETAIRE. ; 

EE EURE 
Le programme de la fête na- 

t'onale française 

Le ‘comité d'organisation de la fé- 

te nationale françaisé annonce le 
programme bguivant: Je samedi 14 
juillet, à 7 h. du soir, banguet à l’ho- 
tel Marlborough; le dimanche 15, à 
10 b. du matin, .grand'messe À la 
chapelle du Collège; le ,80ir, vers 7 
K. dan 1à ile du céliège, soirée 
récréative et tombola. 

Te ei — 


PETITES N NOTES 


Mie Mérie A. Bouchard, 254, rue 
Notre-Dame, receyait: à un ‘‘shower” 
de tasses et de sougoupes mercredi 
dernier, en l'honneur de Mlle Emy 
Roy. Les cadeaux furent présentés 
‘Bar LE gentille petite Yvette Desau- 
tels. | 


Mme J. B. Vinette, de Montréal, 
passe quelques jours en visite chez 
Mme A. Bélanger, rue Desmeurons. 

? L2 L1 e 

Mme “A. Bélanger recevait le 19 
juin en l'honneur de Mme J. B. Vi- 
nette, de. Montréal.. Les invitées é- 
taient Mmes Vinette, J.-B.. Poitras, 
Arthur Cusson, Joseph Gauthier, A. 
Mousseau, J. Sicotte, H. Savaria et 
A. Bélanger." É 


M. et Mme Charland Prud'homme 
sont partis en automobile pour un 
voyage de trois semaines à Buffalo, 
Montréal et Québec. 


CRE | : 
Mme Henri Lacerte et sa fillette 
Ghislaine partiront vendredi pour 


Montréal, par la voie des Grands 
Lacs, où ils visiteront M. et Mme 
Antonio Labelle. 

.. 


M. Marcel Gingras est parti pour 
un voyage à Toronto. 
ÿ LA 2 
Mme Adniphe Séguin et sa fille, 
Mile Germa.ne, de Montréal, sont en 
visite chez le Dr et Mme Albert Sé- 
guin, Norwood. 
"" 


AE et Mme T. Bertrand, de Mont- 


réal, ofl' passé. quelques jours chez 
M. et Mme À. G. Pétrin, rte Eugénie. 


Yharmack 
Le 


Frefondair 


\ IL Origine des T.-O. 
On ne peut donner ici l'historique 
des différents Tiers-Orûres, Plusieurs 
ont été fondés par les instituteurs 
des Ordres auxquels ils se rattachent; 
d'autres n'apparaissent dans l'His- 
toire qu'après avoir subi des trans- 
formations. Aussi, les dates données 
ci-dessus n'indiquent pas toujours 
leur origine première. Pour. citer 
deux exemples, lés Oblats de Saint- 
Norbert, ou des Prémontrés, d'abord 


peu répandus, “précèdent l'année 
1134; tandis que læ æ du Christ, 
établie par Be Do pour la 


défense des intérêts chrétienis, pe 
rait déjà dans un documeh de 

et modifie ses Règles Abel, sos sous 
le Généralat de Munion de Zamora 
cn 1285 (approuvée solennellement 
en 1405). Mais ces deux institutions 
si voisines du Tiers-Ordre, n'en a- 
vaient pas d'abord le caractère; plus 
tard seulement, elles le prirent, en 
se vnnstituant en véritables Tiers- 
Ordres. Leur existence ne détruit 
donc pas la priorité de l'institut séra- 
vhique, créé de toute pièce en .1221, 
avec ses Règles et sa Mérarchie, et 
approuvée de vive voix, en cette mê- 
me année, par Honorius IIL. 


Brillante célébration de la 
Saint-Jean-Baptiste 
* à Saint-Boniface 


(Suite de 1a lère page) 
Après les discours, le feu de la 
Saint-Jean a  pétillé joyeusement, 
mettant 1, point final aux réjouissan- 
ces de la soirée ‘ 


La Procession 

La journée de dimanche a été par- 
ticulièrement remarquable. Depuis 
longtemps la manifestation de la So- 
ciété Saint-Jean-Baptiste à l'occasion 
de la fête nationale n'avait présenté 
uL coup d'oeil aussi imposant. 

A l'heure marquée pour le départ 
de la procession, rue Saint-Jean-Bap- 
tiste, les nombreuses sociétés qui de- 
vaient y prendre part occupaient 
leur place respective. Une organisa- 
‘tion parfaite, qui avait”tout prévu, a 
rendu tout cet agencement facile. On 
remarquait surtout les . délégations 
des Sociétés Saint-Jean-Baptiste des 
autres paroi , avec leuré bannières 
et leurs officiers. 

Le char allégorique de la Société 
Saiit-Jean-Baptiste de Saint-Bonifa- 
ce transportait le petit Saint Jean, 
personnifié par le petit Louis Martel, 
escorté de quâtrd pages et de quatre 
Éclaireurx, ‘pendant que d'autres 
Nclaireurs suivaient le char & pied. 

Le char des Fils Natifs du Canada, 
original et artistique, consistäit dans 
un tableau vivant représentant . La 
Vérendrye et un missionnaire Jésuite 
debout, avec deux Indiens couchés. 
On y lisait les inscriptions suivantes: 
Jacques | Cartier, 195%4; Trois-FRivié- 


\rès, 1654; L'Ouest Canadien, 1784; 


Société Saint-Jean-Baptiste, 1834; 


A EE 
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ments de toutes sortes; il a bu jus- 
qu'à la lie le calice du rifice, Quels 
reproches pour les re que 
noùs reproche notre conscience! L£ 
leçon à tirer de cette fête patronale, 
c'est une ferme résolution à rester || 
unis plus que jamais dans l'amour 
de Dieu et la fidélité à nos traditions 
religieuses et nationales, gages de 
succès dans la lutte contre les enne- 
mis de nos âmes. 
.… Après la cérémonie à la cathédrale, 
la procession s'est reformée jusqu'a 
la cour d'honneur de l'archevêché, 
où les dignitaires des différentes s0- 
ciétés ont présenté leurs hommages 
à S. E. Mgr Béliveau. 

Le pique-nique s'est continué avec 
entrain dans l'après-midi. 

———— A ———— 

Le déficit du Manitoba ré- 

*,  duit à 536,611 

L'hon. E. A. McPherson, trésorier 
provincial, a annoncé samedi que le 
déficit de la province pour l'année 
financière terminée le 50 avril était 
de 536,611. : 

Cette décläration a causé une sur: 
prise même dans les cercles gouver- 
nemestaux. Il y a sept mois, on avait 
parlé d'un million et au mois de mars, 
de $100,000. Le déficit de l'année pré- 
cédente était de #1,944,564. On a 
réussi à économiser plus d'un mullion 
sur les crédits qui avaient été votés 
et les revenus ont augmenté dans 
les trois derniers mois. La 
a encaissé près de $80,000 de plus 
qu'il n'était prévu en paiement d'in- 


tions nationales à fêter avec un éclat 
spécial la fête nationale des Cana- 
diens français. Il a remercié les pa- 
roisses de l'extérieur pour la géné- 
rosité qu'elles ont montrée en répon- 
dant à cette.invitation. Restons tou- 
jours unis de la sorte, a-t-il dit, nous 
multiplierons nos forces et serons en 
mesure de nous défendre d'une 4na- 
nière plus efficace. 
Le sermon ; 

Le sermon de circonstance a été 
donné par le R. P. Desautels, O MI, 
qui a démontré avec une éloquence 
persuasive que l'existence du peuple 
canädien-français dépend de sa fidéli- 
té à garder sa foi religieuse. L'Eglise 


Nationale Française; le Cercle Ou- 

ér; l'O.J2C. et Y'AC.J.C.; la Socié- 
té belge; char allégorique des Fils 
Natifs; les Fils Natifs; le Voyageur; 
les paroisses de Letellier, St-Jean- 
Baptiste, St-Norbert, St-Pierre, Ste- 
Agathe, Lorette, Transcona, La Salle. 

Toutes ces bannières ei ces lon- 
gues files d'hommes marchant quatre 
par quatre constituaient un spectacle 
impressionnant. Lorsque la tête du 
cortège arrivait à la cathédrale, 1a 
fin ‘dépassait à peine l'hôtel de ville. 

Dans la cour d'honneur de l'arche- 
vêché, Son Excellence Mgr Béliveau, 
se tenait entouré du clergé et de 
nombreux enfants de choeur. Les of- 
ficiers de la Société Saint-Jean-Bap- 
tiste sont allés au-devant de lui et la 
procession, maintenant. Au complet, 
s'est dirigée vers la cathédrale. 


300 ans le culte de saint Jean-Baptis- 
te est en honneur au Canada. Depuis 
cent ans on le reconnaît comme pa- 
tron national. En 1909, Pie X l'a ins- | 
titué protecteur et patron particulier 
du peuple canadien-français. 

Le bonheur, pour les peuples com- 
me’ pour les individus, consiste dans 
la puix et la tranquillité dans l'ordre. 
Or il n'y a pas d'ordre sans religion 
et celle-ci est de première nécessité. 
Les Canadiens français, sans doute, 
sont restés attachés à leurs tradi- 
tions religieuses et nationales. Leurs 
ancêtres qui ont colonisé le pays é- 
taient des hommes de foi qui ont 
venus, tonune On l'a dit, “planter 
des croix” au Canada, et sous ce 
, rapport, les clochers de la rivière 
S. E. Mgr l'Archevèque était-assis- | Rouge font pendant aux clochers du 
té par lé KR. P, Bélt 8.1., recteur | Saint-Laurent. Mais ne pourralent- 
, | ils pas nous faire le reproche mérité 
d'avoir laissé entamer nos tradi- 


| Le petit Saint Jean a pris pince” 
avec ses pages, sur un trône dressé 
dans le choeur, face au trône archié- 
piscopal Dans la nef, au premier 
rang, M. Armand Pambrun, président 
de la Société Saint-Jean-Baptiste, et 
les deux vice-présidents, le major La- 
voie et M Frénovault Toutes les 
dans le corps de la cathédrale 
&vaient été réservées pour les hom- 
mes — et elles étaient remplies—ies 
dames n'étant admises qu'aux gale- 
ries. 


que n'avait encore formulé Aucun 


ce discours. 


testé contre le bâillonnement de la 


journal berlinois n'a soufflé mot de: 


Le dodieite à d'assis 


de : L FF | chétiét. 
TE tête. 1 y Dee Ps ; 
tes attréctions , habiiuelies: lo dévehfr de à beat : 
ide chevaux, baseball, jeux diniuient poul shit 
dicernées aux vainqueurs . du concurrents dé l'an prochain. Ain 2: 
de balle aù camp la coupe =: . Ang Fa 
qi est aïée l'année dernière ‘ ' me ds 
de ms de Mgr Chotaie, sotis bide Crémierié frais no 1. #.O.B. 


“# Tous les compatriotes de la région 
vont cofdinlement igvitéa à venir pas- 


17 
TT gna fà füt éxé “sé . 
pd pnué À ere ait nes-firiés: |mitte, tandis LE FREE ei àS 
MS li Gran; F fañts téndit Mo-#: ni Lin bee sies fie Es 20 
LE : ré goiré) lé Cüré 


ie prevenir 
. : Cihquaäntenaire de ln paroisse 
y à cinquante ahs que fut publié 


le décret d'érection de la paroisse. J CG soit. 4 4 - 
la famille en déufl IL2 peinés de perdre ce guide au! Henri Bouchaätd athsi qué plusieuts 
En vor sr ou again, s coeur st bon et généreux, qui a tant | néveux et niècés. Nos pâthies à 


cette date inaperçue. 11 y eut séance 
histotique, vendredi soir le 15; same- 


| ei ï ] + J e à 


jai 


NiH 


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LA 


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fait pour leur Association durant son 
tryp court séjour au milieu dé nous. 
Nos prières et nos vocux accompa- 


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tous les parents, < 


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si 


LE 


di, pique-nique, sur le terrain de l'e-|lieu fotte fete, chaipétre au proft| ent M. l'abbé Dubuc dans son vo: au S.à. | destinées: M. l'abbé Joubert, de 
cale et messe solennelle dimanche le] de notre paroisse. _ Vous êtes (ous yage que nous lui. souhaitons des! Tous Ceux qüi 6nt'éu l'avantage }à 1909; M. Hogue, de 1909 à 1916: 


17. , 


cordiäiement invités. fl ÿ aäüra des 
saFlusieurs, prêtres assistaient. à la 


plus heureux, de prendre pdrt;giu%) fêtes jubilaires PM. A Moreau, de 1916 4 1917; M. 
amuseménts de (outes sôrtes, et le 


GUAN de” la St-Jean-Baptiste à St-Pierre} Béliveau, de 1917 à 1920; M. Léon 

de vendredi: Mgr le Vicaire | comité en chârgé se prépäré à nous | F + og6 sont revenus enchantés.1ls' ont pu}Roy, de 1920 à 1930, et le curé actuel, 

ral, W. Den le R. P. J.]donnet, quelque chose de, trés, ntéres- LAURIER , cofistater le’ savoir-faire et“le dé-|labbé Gustave Couture. | & 

rénà, #.J. fétteér du Collège me es ie æ vouefnent : des »paroïissiens de St-E Après la messe, Son Exeellence re- 
*Boniface;.le-R. P. J. Magnan, O.| , Donc, n'oubliés pas les dates: le SV MEA NES à Pierré ‘qui oft sw célébrer. si” digne- 


M1, provincial des Oblats, avec le 
R. P Beaupré, O.ML; Messieurs les 
ÇQurés À. Sabourin,. de St-Pierre; 3: 
"Paillé, de St-Norbert; A. Laurin, de 
St-Adolphe; L. Rivard, de l'Ile-de- 
Chênes; les Pères Larose et Parent, 
USSR. de Ste-Anne: M. l'abbé D. 
MeDougall, de St-Georges. 
Samedi, Son Exctlience Mgr. A. 
. Béliveau, accompagné de M. l'abbé A. 
Brunet, ainsi que de l'abbé M. Mi- 
‘féault, curé de La Salle, voulut 
bien nous honorer de sa visite. 
7 Dimanche, la mésse : fut chantée 
Par M. 'e Curé de St-Georges, læbbé 
D. MeDougall, enfant de la paroisse. 


30 juin et le ler juillet, sur le ter- 


rain Lu 1 
de la salle Mi 


NoRBERT 


première ,rue au sud 


: Séance au Convent < 
Dimanche soir, le 10 juin, notre 
salle de réception ouvrait ses portes 
sinon à une nombréüse assistance, 
vu la pluie, du moins à une assistan- 
ce d'élitesau nombre de laquelle nous 


aviifis le gt 4 
üütfé hôtré bôn 


: 


de 


“à bétrae. 


binville, P.D:, éufé dé ln 


comptét 


M l'abté Débosée, ét hôtié dévoué 


Miles Simone Aybip; Albina Bonin, 
Adeline et Alvine Fradette ét la pe- 
tite éctié Gämidche ôtit sf hôus dis- 
traire quelque temps par leur en- 


- train et leur habileté, Mme Germaine 
‘lAtibin # obtenu gros succès en nou# 


chantant des romances d'autrefois. 
% 

Mile Alexing Boisvert. nous est re: 
venue de l'hôpital de St-Bomiface; 
ele aussi & dû passer sous le bis- 
touri du chirurgien. 


le à € 


: Mari 127 juin, Alfred Robert et 


Marie-Louise Doucete oht reçu le sa- 
crement de mariage à l'autel de No- 


merit nôtre fête matiomale en ce cen- 
tième anniversatre ‘de la: fondation 
de là Société St-Jean-Baptiste, Nos 
chaleureuses félicitations à nos amtis 
de St-Pierre’ pour le: grand «succès 
obtenu. Ê we L, #4 


Üné vihgläiné de représéntahts de 
notre paroisse, prirent part au défilé 
de la St-Jean Baptisle à Àt-Souitare 
dimanche dernier; le drapeau du Sa- 
cré-Coeur portant lé, nom de la pa- 
toisse Ainsi que les noms de noë dif- 
féreñtes préanisations les, précédait. 
Îl'Yaisait bon de rencontrer un grou- 
pe si nombreux de compatfiotes dont 


‘Jde Raffy. Et après les louanges, le 


vétit les ornements au trône et, don- 
na la Bénédiction du. Saint-Sacre- 
ment, durant Jaquelle la_ Maitrise 
exécuta le Cor Jesu du Père Roÿ, S. 
J,, le Panis Angelieus à 3 voix mix“ 
les de Cascialini et le Tantum Hrg9 


Cantate. Domiho à 8 voix mittes de 
Ÿ. d'Indy. : 

A la porte de l'église, Mgr ren- 
contra les fidèles, dit un bon mot à 
chacun, les bénissant aimablement.' 

Fête 4 

Mardi avait lieu la fête champêtre 
sur le terrain Dauphinais,  Quâtre 
équipes de balle-au-camp se disputè- 


rent les prix: Sperling, Brunktid, Da- 
cotah et Starbuck: Dacotah réempofta 


5 AVT .… Île 1er et Brunkikd le 2e. H y eut aussi 
M Henri Éruyète, de Cranbetry| joute de pale molle et Oak Biufr 
Portage, Man, était de passage À remporte ja palme. … r« 
Letellier lundi.» Kr etise Durant la journée, un ancien mis- 
Miles Fernande et Gabrielle Bru-| jonnair, de Starbuck, le À. F. 3. 
yète sont en voyage à Montréal, oùlnqe curé de St-Ciaude, qii venait 
elles visitent leurs grands-parents. | je ja messe en 1898 dans une petite 
M: Arthur Bonif,.de. Flin Flon, ; 


était de 1e chapelle de. billots à Siarbuek, vint | 
passage chez sa soeur rend visite 
J: ©. Béis 14 déinainie. dérnièré. ref LP 


: le, Euré.. i 
re a Fe 
Naissance Lé soft, fly étit'sédnée dtéfiätique | 


+tre-Dame..des Victoires. Les parents 
et amis ont assisté à la cérémonie. 
Î y eut déjeuner chez le père de la 
mariée, M, Henri Doucette, puis les 
nouveaux époux sont allés au Lac 
Ciair pour quelques jours. Nous leur 
souhaitons. joieg et bonheur. 4 

Mercredi 20 juin, Mgr lArcheve- 
que de Winnipeg confirmait 52 de nos 
enf.its. Ale messe, plus de 200 
personnes se sont approthées dé Ia 
Sainte-Table, Son Excellence féKcita 


"M était accampagné par MM. le Curé 
et le Vicæire comme diacre et sous- 
‘diacré, M. le Cuüré donfa le sermon 
de cirodnstänce, À 4 h. 30 de l'aptès- 
“thidt avait lie ln bénédiction d'üne 
Croix-souventt plantée à. l'éndfoit 
consacré pur les prémiers actes de 
‘Wie paroissiale. Après quelques cou- 
plets \'uñ cantiqué approprié, Mgr 
W. Jubinville, P.A., V.G., adressa une 
touchante allocution à lx foule, puts 
“bémit 14 érofx. Nous étions partictilié- 


les coeurs .vibraient tous de ferté 


M. le Vicaire, læ Révérende Mère natignäle en ce gränd. jour. 
il. 


Ste-Entliénhe, Süp. Provs des Srs 
Gtises, été, Une soirée récréative et 
Musicale, cémpüñée d'in prégram- 
tie ärtiétiquément vatié de sayhètes, 
corédiés, simusique vocale ét iñs- 
trurténtale, ét dé gyinndstique, inté- 
reésé au-delà d'uné héüre et démie 
hotre très sympathique äuditoire. 
Mgr fbifivillé, Me Cufé et M. l'ab- 
bé Décosse eurent la bierfvétllaniée 
d'etotager de leurs bonnes paroles 


‘rement heureux de voit assister: à : les paroissiens de Notre-Dame des!  Marje-Marguerite-Heymonde, . en- usicale dans if salle du village. |* À ; 
cetts cétérionie un ancien, Mgr À. SDS coute dE id Victoires de ce bel acte de_fot. Que|fant de Paul Sdurefle et d'Âima D Day Candiémeurs fat pre- | Avetss # CW 39 38% #54 * 0% 38% gd 
Cherrier, PA, Vicairé Générai de condaite [ée biens fait une visite : pastorale! Bouchard, hée le 15 baptisée le 17, senté avéc sü des. LA Bchols des Bi. QE 7, PES de? # 3. 36% 36% 

PP. L Magnan, OML, provincial, ét | d'un prôjetyproposé dés le début de F diocèse parier avec autant de con- ‘Louis Dansereau, oncle et tante de ge du Petit Duc ét le song. Orge 3 CW. is 45% 4% 4475 46 44% 
Lesnge, supérieur de li Maison St-|l'amhée pour encouteger ceux qui! “etion sur l'utilité de posséder un, l'enfant, dé ,.miéimé | qu'urié ité _piécette | 4 de, 43% 42%. 424%. 434 CES 43 
“oseph d'Otterburne. pendant lé dix méts äuräient je" Journal, français et catholique!!| Pique-nique, . ,., grté: “Les tiois bonnettes_ver- aÈu pet à à ; à 

: inscription suivante, placée au mieux mérité pour le catééhisme et} "Fous, dit-il, vous devez lire la “L4-| Le pique-nique parôissiäl de Letel-| 5 . 


pied de la croix, rappelait les prin-}ig bonne conduité. Donc, 1e 19, alerté”: c'est un devoir, presque une|lier Æür4 let le #-fuillét, 4h parc CRE curé Bastien, de St-Eustache, 


Ctpaux faits: deux heures, M. le Cüré, éccompa- abligatinn, non seulement pour en-|Comeauit, prés du village. Il y aur& nous honérait sa, tésen ce. + 
” : ia Büé de M. le Viéairé, faisant fève courager cette belle oeuvre, mais en-|un Pivgratum, dc évursés, parties dc] je que M de curé Dogue, d'El, ñ 
= s'étébtit la péerière faite à ses multiples oceupations se ren-|°°7e Pour vous instruire à tous les balte-molle das  l'aprés-midi, dis- [je curé Héllavance, de ‘Tr et 

7 dit au Couvent pour présider à ja| Points de vue. On juge une paroisse, | cours et chants dafs la sotrée. le KR P. Paul Dussauit, OI, du 
m protlamation des notes et courotiner | "Be famille par s0n journal” Nous Säcré-Coeuf de Wiñnipég. 


Nos anis des pafoisses voisines 


maison ads chaque grade les élèves e-|°spérons vivement que Mgr sera }sont cordialement invités. D de 
dE. Ar he taient arrivées premières. pr plat ge reg aragasanncnn par apres Aurenme Mércredi je, 20 juib, S. E. Mgr 
dé la pééolasé de Lorette. M. lé Curé nous eut donné ses per-| 16 fetonk Môles à leur promesse. liant, Eutlide Buitéau, Wittrid et Ca-| yelle, PSS. archevêque cosdjuteur 
k le pété de, diibi ensmentlintes 04 eee Met Pet ue étaient se Dredbé ont été choisis voi | de face, prédiaait is clôture 

prône son précieux concours parrain et marraine confirmants.} mie délégués au rés, Céniéral del des fêtes juriiaires 
l'an prochain, il nous quitta en L: B. P, Ka’mès et les Pères Mau- l'Assoctätion d'Education qui à La grand'messe d'action de grâce 
ler présidér. à semblable élection DE et Guy de Bretagne, OMI, 6-|lieu à St-Boniface. fut éhahtée pat le étré Œ'if y à 25 
l'Académie Ritchot. La dévouée Mme M, l'abbé H. Hogue, d'Eté. Mr 
Hotde, principale, et ses collabora- Ë assisté au-trône de M. le Cure 
téuré profitérent de celte occasion ‘ Épérétet là moitis dede que Câton, de fannystellé, et dé M. lab- 
pour faire une chaleureuse récéptiôn | R { + né de: - Boulet, .de St-Bôfifface. à 
à M. lé Curé et offrir leufs voeux et | W} FOIS si TA TPS le Curé Bellavañce et le À. P.| 
leurs remépeiements à M. le Vicairé, (h * Fe % À z Desjardins assistaient au éboëur, 
Furet élüs cominé le “Rolf” ét la ï ail D Lt È tandis que le RP. Dust, OL. 
rhéine” dañs hos deux écoles, ceux | À | ray entaire : ET YEIE à l'orgue. 5 
qui conservérent le plüs haut pour- |}! | . 


| 
Ne vous laissez 


À ' + pis funuiéter par ls Pour cu lo Csét du travail. ge''de St-Bomiface, done le sermon 
Roi: M. Aa Lamoureux. Reine Nous ferons un travail r à des prix, défiant dé circonstance, après fes paroles de 
Mlle Antoinette Guay | 1 toute bienvenue de M. le Curé de Starbuck 


H 


tés ffédes, dont les noms suivent, du Maitre dix fondateurs ‘dé cette 
our toÿdle: : “Nétais étranger et vous 
Lord, Heñri Tiottier, m'avez rééuéill, en mélévant un 

: + - - J'étais prisonnier et _vous ÊrE 
lÿpe Lord, Brhdo Corniiér, Denis | visitant la Sainte 
bert Leinfre, Jeañ-Paul Lémire, Mar. , EL votre autel 
Monchämp. Miles Alice Carrière. ?éntere oméet . m'avez, revêtu, — 
Vets, Yronné Ruél, Berthe ÉLIRE TE ju” dont mon prêtre 
Yvonne en bédbin por l'exefcice de mon? 

PS li DÉFOS E 


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Gérant. | 


HORLOGER 


parents, M, le nndaereera:-re 
gnst. 


24m — 


Le croiseur-école ‘'esané 
d'Arc’' à _à Montréal 


MONTREAL -— Le croiseur-école 
“Jeanne d'Arc", portant 634 officiers 
et marins, dont ‘154 enseignes de 
vaisseau sortis de l'Ecole navale de 


Montréal, amarré au quai Laurier. 
C'est le plus gros navire de guerre 
français qui ait jamais remonté le 
Saint-Laurent. 

Le “Jeanne d'Arc", sert  unique- 
ment à l'entrainement des jeunes of- 
ficiers dé la marine qui doivent pen- 
dant neuf mois y suivre des cours 


grades, Il jauge 6,600 tonneaux bruts 
t ses turbines ont une puissance dé 
32,500 chevaux-vapeur. 11 est com- 
mandé par le capitaine dé valésemnt 
Yves Donval. 

De nombreuses fêtes et réceptions 
ont eu lieu en l'honneur dés visiteurs 


À français. 


En partant de Montréal, le croi- 
seur n-descendu le fleuve pour se 
reñdre à Saint-Pierre-et-Miquelon et 
de là à Quiberon, France, pour re- 
venir ensuite À Brest,*les neuf: mois 
‘d'entrainement à son bord étant é- 


Ë coulés. 


2 M — 


La traduction du livre 
d'Hitler est, interdite en 
France 


PARIS. — Un tribunal de com- 
merce a donné gain de cause aux 
éditeurs allemands du livre du chan- 
celler Hitler, Mein Kampf (Mon 
combat), qui poursuivaient des édi- 
teurs français pour avoir publié sans 
l'autorisation de l'auteur une ‘tra- 
duction française de ce livre. En 
vertu du jugement, la vente de cette 
traduction se trouve interdite. 


Les éditeurs français ont dit que | 


Mein Kampf étant un exposé de la 
doctrine, naziste ne constituait pas 
une oeuvre littéraire et qu'il tom- 
bait par conséquent dans le domai- 
ne public. Ils ajoutaient que de plus 
ce Hvre était d'une importance ca- 
pitale pour la nation. 


Les procureurs des éditeurs able- 
mands ont simplement invoqué la 
loi relative à la traduction et # 
l'adaptation des oeuvres littéraires 
étrangères 


Len éditeurs allemands récla: 
malent des mages-lñtérêts : À 
raison de 1,000 Tranes l'exemplai: 
ré. Mails le tribunal ne leur a ‘ac: 
cordé qu'un frane l'exermplaire. 1 
a- ajouté que toutefois ils  au- 
ralent droit à 101 francs pour tout 
|'ensmptaire qui sérait vendu désor- 
mais. 


Biest, à passé plusieurs jours A|-+ 


de pratique avant d'obtenir leurs 


4] 


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; 


Tandis que nous sommes dans les 
souches, regardez, fixé à l'écofce, ce 
gros champignon ligneux, qui, dans 
lés contes de fées, sért de table à 


des lutins assis sur des pâqueret- 


tes. . . Déchiquetez-en un; vous y 
découvrirez toute une armée de pe- 
tits animaux, couleur de rouille, ra- 
boteux comme des morceaux de bois 
pourri (c'est À s'y méprendre), les 
uhs empanachés de deux grossés cor- 
nes dures, de vrais diablotiñis qui 
font les morts quand vous les tou- 
chez. Ne vous laissez pas tromper, 
mais embouteillez-les vite. Ah! les 


petits sorciers, ils se démèneront bien 


une fois pris à étouffer dans votre 
fioie à poison. 

Certains insectes se posent sur le 
tronc des grands arbres, où il nos 
est facile de les confondre avec 1a 
couieur de l'écorce. Sur le hêtre, par 
exemple, se rencontre un genre de 
gros “Oureulionides” grisâtré, l'Ithy- 
cère de New-York, Soyez vifs, car au 
même moment où vous êtes pour le 
saisir, il se laisse choir dans les feuil- 
les sèches, et lA, esshyez de le trou- 
ver! 

Ne manquez pas d'explorer lé voi- 
sinage des clos de bois et des scie- 
ries: l'endroit est propice. 

Les insectes herbicoles et fioricoles 

Les insectes qui vivent sur les her- 
bes. et les fleurs se chassent au filet. 
ll ne s'agit pas de promener pares- 
sexsement vôtre sac çà et là, comme 
si ce n'était pas de votre affaire, 
mais feuchez énergiquement , plan- 
tes et buissons. On peut en capturer 
un grand nombre avec ses doigts, 
principalement sur les fleurs. Rap- 
pelons-nous toujours qu'un insecte 
échappé par terre est à demi-perdu 

. donc “slow but sure”, comme di- 
sent les Anglais. | 

Trouvez ün vieux parapluie hors 
de service. S'il y a moyen de l'ou- 
vilr, passez-le sous les branches des 
buissons ou des arbrisseaux que vous 
frappez avec un bâton: lees insectes 
qui s'y reposent seront précipités au 
fond. de votre engin où ils deviennent 
une proie facile. 

Les papillons, les libehules, la plu- 
part des hyménoptères et des diptè-+ 
res se chassent tous au filet. Voici, 
bupposons, un brillant papillon: d'un 


ler ou de chavirer. 


coup rapide vous fes. roles 
le sac du filet sur le bord. du cercle 
dé manière à couper toute sortie à 
l'insecte. Pincéë le papillon par dehors 
du. filet, puis allez le chercher par de- 
dans. Ah! je vous vois. Ne le saisis- 
sez pas par l'aile” conime cela! Vous 
allez le rende Mais quoi! 
malheureux, vous | \l'avez échappé...! 
Hh! Ha! Ha! je comprends, vous l'a- 
vez tenu par les pattes!, . , Profitez 
dé’ l'expériericé; ‘une fois vous 
saurez mieux vous rendre maître de 
votre capture. è 
Les insectes nocturnes 
La plupar: des insectes que l'où 
rencontre durant le jour.sous les 
pierres, dans les souches, “les étangs, 
efc. . aiment, au "s0tr d'une chau- 
de journée d'été, à prétidre Ta fraiche | 
en se promenant dans:-les airs. Com- 
ment les attraper! Un moyen bien 
simple, et surtout, pas forçant: on 
s'allonge et on rêve... .‘Als aupara- 
vant, il fut tendre un piège: Vous sa- 
vez pour l'avoir ‘déjà ‘constaté, que 
la lumière attire les animaux; et sur- 
tout les insectes, Donc, je décris mon 
IL-Ce n'est pas compliqué: un 
eñtonnoir, le plus-large possible, com- 
miuniquant par le fond à une boite 
œu:une bouteille au moyen d'un tu- 
yau d'environ 1 pouce et demi. Au- 


RAR ee mes rie 


r de 4 cx: où pour rames. En  ’: 


Bateau de tanili® vhr: recouvert en canevas. Il est équi- 
péavec-chambfes à air Sponson qui l'empêchent de cou- 
Adapté pour moteur ou rames. 


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dessus, suspendez une lumière, une 
lanterne. . . (pas magique. . .), le 
tout supporté par un trépied. Choi- 
sissez une soirée chaude, allumez vo- 
tre fanal aussitôt que l'obscurité des- 
cend sur la campagne: les insectes 
s'élancerotit bientôt sur la lumière, 
et, perdant l'équilibre en: s'y frap- 
pañt, dégringoleront dans la cave, 
sans pouvoir s'en échappér. 


Désirez-vous recueillir des papil: 
lons nocturnes?. . . Ave de la mé- 
lasse, délayée dans un peu d'eau, ba- 
digeonnez le bout des piquets de clô- 


-| ture, ou le tronc des arbres dans un 


bois. Seulement il faut surveiller son 
affaire, et repasser de temps en 
temps au coùrs de la nuit pour s'em- 
Parer des gourmands qui, tout à leur 
‘festin, se laisseront saisir sans moe 
tance. 


Voilà autant de moyens bien sim 
ples qu'un amateur d'insectes ne doit 
pas ignorer pour chasser âvec fruit, 
et pour que “la péine ne gôte pas le 
plaisir”. 


Allons, nos petits amis les chas- 
seurs. . . d'insectes, bonne chance, et 
au revoir. 


FR. EUCHARISTE, CSC. 
(Le Devoir) 


 “Safety-first Ponson” 
- vas. Avec deux pagaies. | ET RES MATE 


Moteur “Viking” hors-bord 


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Fa du jour. 


Attention à son sois: :39 Fees ssélesnt. Mais il a suffisamment de foree pour 
conduire un bateau ordinaire à üne bonne F& 


juipé avec car- 
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poids moyen 
ne coule pas, 


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départements 


La bonne du ‘fentiste (elle pousse 
la porte du cabinet, et, à mi-voix)— 
Ce monsieur est encore là et il refu- 
se d'entrer. C'est le quatrièmé mer- 
credi qu'il vient et évite de vous voir 

Le deñtiste—Nervosité excessive. 
C'est connu. Je vais y aller, 

Le rflient (après avoir écouté le 
discours persuasif du dentiste.)— 
Excusez-moi. Il y & erreur. Je ne 
viens pas ici bour me faire arracher 
une dent, mais pour lire le-passion® 
nant feuilleton policier qui parait, 1e 
mercredi, . dans ce périodique que 
vous recevez... ‘ 


Logique 
— Vous connaissez Machin! 
pensez-vous de cet homme? 
— C'est un bon à rien. : 
— C'est étonnant! Pourtant jé me 
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